Elyès Fakhfakh: le Sfaxien de Bab El Khadhra

Elyès Fakhfakh appartient à cette catégorie de Sfaxiens de deuxième génération établis à Tunis. Son père, comme son oncle, cultivant une longue tradition familiale dans la construction et le bâtiment, était conducteur de travaux, puis chef de projet dans des entreprises de BTP. Au gré des affectations, il finira par s’installer avec sa famille à Tunis dans les années 1964-1965 et élira alors domicile à Bab El Khadhra. Sa femme lui donnera quatre enfants, deux filles et deux garçons.

Le jeune Elyès (né à Tunis le 28 février 1972) fera ses études à Tunis, puis sera admis à l’Ecole nationale des ingénieurs de Sfax (ENIS) où il décrochera son diplôme d’ingénieur. Commencera alors pour lui une longue carrière de manager de sociétés industrielles en Tunisie et en Europe. Mais aussi un engagement politique, qui s’intensifiera après le 14 janvier 2011.

En France au début des années 2000, il avait pour proche ami le fils de Mustapha Ben Jaafar. Il fera la connaissance du père, lorsque celui-ci, longtemps interdit de voyage à l’étranger, a pu récupérer son passeport, et se rendra à Paris. C’est ainsi que le premier contact sera établi entre Fakhfakh et Ben Jaafar. Depuis lors, leurs relations se renforceront et s’intensifieront. Samedi 15 janvier 2011, Elyès Fakhfakh se rendra immédiatement chez lui et commencera alors la saga d’Ettakatol.

L’alliance scellée avec le CPR et Ennahdha portera la Troïka au pouvoir, à la faveur des élections du 23 octobre 2011 pour la Constituante, et Elyès Fakhfakh sera alors propulsé ministre du Tourisme, dans le gouvernement Hamadi Jebali. Un an après, il passera ministre des Finances, en mars 2013, dans le gouvernement Ali Laarayedh et restera en poste jusqu’à début 2014. Depuis lors, il est retourné au secteur privé, tout en reprenant un rôle très actif au sein de la direction d’Ettakatol.

Elyès Fakhfakh épousera une jeune architecte (originaire du Kef) qui lui donnera un garçon.

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