Exclusif - Macron rencontre à Carthage l’émir du Qatar, Cheikh Tamim, Faiez Sarraj et Ghassan Salamé

 Vacances interrompues pour vacances interrompues (à peine commencées au fort Brégançon), autant les mettre à profit afin d’arrêter le carnage sur les portes de Tripoli. C’est à quoi s’est employé le président français Emmanuel Macron, en se rendant samedi à Tunis, rendre un dernier adieu au président Béji Caïd Essebsi. Dans un salon discret de la zone privée au Palais de Carthage, il s’est entretenu en tête-à-tête successivement avec l’Emir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad, le président du gouvernement d’union nationale, Faiez Sarraj et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé.

Le président Macron était arrivé à Tunis à la tête d’une délégation très réduite, comprenant uniquement son nouveau conseiller diplomatique, Emanuel Bonn et en invité personnel, Bertrand Delanoë, l’enfant de Bizerte et ancien Maire de Paris.

Rien n’a filtré de ces entretiens, mais il est clair que le président Macron entend peser de tout son poids pour faire cesser le feu entre les armées de Haftar, et celles gouvernementales, ainsi que les milices au moment où la pression est poussée au paroxysme, faisant de lourds bilans en pertes humaines et blessés.

Les jours qui viennent seront encore plus difficiles, pronostique, un bon connaisseur du dossier. Rien de positif n’est pour le moment à l’horizon déplore-t-il. Mais, les efforts diplomatiques doivent se poursuivre et s’intensifier, espère-t-il.