Ennahdha n'aura pas son propre candidat à la présidentielle
Le Mouvement Ennahdha ne présentera pas de candidat à la présidentielle. En revanche, on sera fixé dès ce weekend sur celui qui aura son soutien à l'issue de la réunion du Conseil de la choura. Ce candidat devrait, selon le porte-parole d’Ennahdha, bénéficier du consensus le plus large possible.Trois candidats semblent émerger du lot : Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Hamadi Jebali. Ce dernier, bien que toujours membre d'Ennahdha se présentera en qualité d'indépendant. Ce parti avait précédemment proposé en vain aux autres formations politiques de s'entendre sur un candidat consensuel.
Une semaine avant l'ouverture des dépôts de candidatures, une quarantaine de candidats se sont déclarés. Le dernier en date, Hamma Hammami a présenté officiellement sa candidature, ce jeudi 4 septembre.
La décision d'Ennahdha de ne pas présenter un candidat à la présidentielle confirme son intention de centrer tous ses efforts sur les législatives.
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Ennadha continue à traiter le Tunisien comme un canard sauvage!!..Sans compter maintenant que le Tunisien n'est plus dupe du scénario mis en place par ce Parti...:On connait suffisamment le jeu de "Khatini"!! Et dans le cas présent ses candidats à la présidentielle sont connus; A commencer par Jebali ainsi que d'autres, soit disant indépendants, parmi les 40:Comme nous avons connus des indépendants nommés Ben Ammou ou Ben Jeddou!!!!!
C'est normal, Ennahda est plus que sûre de gagner les législatives et haut la main. Elle s'en fout totalement des présidentielles. Peu importe l'affinité politique du nouveau président. S'il n'est pas docile et coopérant c'est au Bardo que tout se jouera et non à Carhage. Les Tunisiens ne sont pas conscients de la gravité du moment et continueront à courir après Carthage!
Présenter un candidat à la présidentielle est tout simplement contraire à l'idéologie nadhaoui, tendant à détruire systématiquement l'édifice bourguibien et instaurer à sa place le sixième califat fantasmatique, dont les adeptes sont carrément habités. Hamadi Jebali feint de s'en être remis, et le voilà rejeté en tant que renégat, et peut être aussi apostat. L'idée lancée du "président consensuel" a été vite dévoilée en tant que subterfuge saugrenu, pour se soustraire aux élections universelles et pousser à un acte d'allégeance à un "calife-président" fantoche, plus conforme à l'idéologie. Peine perdue!
