Tabacs : La vente n’est pas (encore) interdite chez les marchands des fruits secs

Fumeurs invétérés, vous pouvez continuer à acheter vos cigarettes auprès de votre marchand de fruits secs habituel, en attend soit votre sevrage, soit l’interdiction des ventes hors des débits autorisés. Les rumeurs persistantes d’interdiction sont sans fondement. Mais la traque de la contrebande est renforcée et un contrôle plus rigoureux est décidé pour ce qui est de l’approvisionnement pour le circuit officiel, à partir des Recettes des Finances dédiées.

Réservée exclusivement aux 3000 débits de tabacs dument autorisés, la vente des tabacs s’est largement libéralisée pour s’étendre aux marchands des fruits secs (Hammassa), soit près de 13000 points de vente, mais aussi sur des étals du commerce informel. Légalement, l’approvisionnement se fait auprès des Recettes des Finances, mais avec le marché parallèle, tout a été déréglé. Rien que durant le 1er semestre 2017, les services de la Douane tunisienne avaient saisi pas moins de 848 622 cartouches de cigarettes, pour une valeur de plus de 45 millions de dinars.

Outre la lutte contre la contrebande, la décision prise par le gouvernement est d’abord de vérifier la liste des bénéficiaires d’autorisation de débit de tabacs, pour éviter qu’une même personne n’en dispose sous diverses autres identités. La deuxième mesure consiste à éviter toute revente des quantités légalement acquises par les buralistes à des revendeurs non-autorisés. Une manière d’assécher progressivement le circuit parallèle.