Reprise progressive des vols de Tunisair après plusieurs heures d'interruption
Les vols de Tunisair ont repris progressivement jeudi après midi depuis l'aéroport de Tunis Carthage, après une interruption de plusieurs heures, suite à une altercation entre un commandant de bord et un mécanicien navigant qui avait contraint la direction de la compagnie de susprendre tous ses vols.
des renforts policiers ont été envoyés à l’aéroport pour sécuriser la flotte clouée au sol et maintenir l'ordre, tandis que le ministre des Transports Anis Ghedira annonçait la mise en place d'une cellule de crise. Des mesures provisoires ont été prises, notamment l'interdiction pour les techniciens de porter l'uniforme jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé à ce propos. En outre, il cesseront de faire partie du personnel navigant. le PD-G de la compagnie qui a promis d'autres mesures «douloureuses» a estimé que les pertes générées par ce conflit se chiffrent en millions de dinars à chaque vol.
Notons que pour une fois, l'Ugtt s'est désolidarisée de ses syndicats en décidant de traduire certains éléments devant la commission du réglement intérieur.
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C'est un fait social presque généralisé depuis quelques années. Le manque de discipline a ravagé notre pays et nous avons perdu du terrain à cause du gaabagi. Habitués à d'autres comportements et réactions énergétiques, un nombre de Tunisiens aidés par des forces invisibles veulent semer la panique et se croient plus intelligents ou plus musclés que le reste de la population Ils ont massacré la bonne image de tous les tunisiens et nous ont fait perdre beaucoup de temps, d’énergies et d’argents. Le comportement collectif de banditisme est à réparer avec l’aide du potentiel humain disponible. Rien ne pourra se faire dans l’indiscipline, l’insolence et le non-respect des uns des autres. Plusieurs secteurs publics doivent être soigneusement audités pour que la discipline revienne tout en respectant les règles d’une saine démocratie. Or, sachant que l’excès est plus néfaste que la carence, notre démocratie naissante a porté préjudice au corps social Tunisien déjà souffrant. Nous devons tous être conscients de la gravité de cette situation dégradante qui nous a été imposée par des Tunisiens non-initiés à la démocratie, ni à la vie communautaire. Un travail de fond sur les questions sociales et comportementales doit précéder toutes les autres questions. L’image d’un peuple indiscipliné, anarchique, brouillon nous a été collée à notre insu par des minorités de personnes qui ne savent peut être pas ce qu’est l’amour du drapeau qu’ils sont appelés à le faire flotter très haut. Notre dignité est bafouée et l’état Tunisien est en légitime position pour nous la rendre. Si ZABA a augmenté la pression au point de l'explosion, nos actuels dirigeants n’ont pas le droit de faire l’excès de dépression au point de faire le vide qui provoquera le suicide collectif. Vive la charmante, douce, pacifique et démocratique Tunisie. Un Tunisien loin momentanément de son pays.
je crois qu'on fait fausse route. Au moment où la situation économique du pays et de Tunisair sont dans la période la plus difficile depuis 1956, il y a certainement autre chose à faire que de bloquer les vols, et alourdir encore plus les déficits! La grève est un luxe de riches que les vrais riches sont assez sages pour ne pas se le permettre. En dehors des coûts calculables de ce blocage des avions quels sont les coûts non chiffrables et l'impact d'une information brève et sans explication dans les médias internationaux que "Tunisair arrête ses vols" comme on l'a entendu par exp sur RFI? Quels qu'en soient les raisons il y a certainement une autre façon de gérer la crise. une manière RESPONSABLE, SENSEE, CIVIQUE et NATIONALE (a-t-on oublié le sens de ces mots?)
