Rached Fourati et Mohamed Haddad plancheront sur la modernisation du dispositif comptable

 

Tout avait commencé lorsque le ministre, à peine nommé, avait reçu les professionnels du secteur. Tant les dirigeants de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie, que de l’Association des Jeunes Experts Comptables, ou encore ceux de la Compagnie des Comptables et des conseillers fiscaux, ont exprimé à cette occasion la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif comptable et d’audit qui soit au diapason de l’évolution du contexte économique et financier national et international. C’est ce qui permettra de réinscrire la Tunisie dans une trajectoire avant-gardiste, en accord avec les exigences de qualité de l’information financière contribuant notamment à la sécurisation des investisseurs et des organismes prêteurs et à la lutte contre les différentes évasions des obligations fiscales et sociales.

 

Pour passer au concret, il fallait charger des personnalités reconnues en la matière et respectées par tous pour auditionner les différentes parties, recenser les suggestions et formuler des propositions utiles, un peu sur le modèle des rapports sollicités en France, aux Etats-Unis et ailleurs, auprès de parlementaires, hauts fonctionnaires et éminents experts. La formule est avantageuse car elle garantit l’indépendance des auteurs, la pertinence d’idées innovantes et la réduction des délais. Rached Fourati et Mohamed Hadded qui ont reçu une lettre de mission en bonne et dûe forme avec un cadrage précis, auront donc la double mission de réussir leur rapport, grâce au soutien des professionnels, mais aussi de démonter l’efficacité de cette approche.