International Crisis Group : un gouvernement de technocrates pourrait aider à la résolution de la crise politique tunisienne
Youssef Chahed Versus Hafedh Caïd Essebsi. Le débat politique en Tunisie est dominé depuis quelques semaines par cette rivalité entre les deux hommes. D'un côté le chef de gouvernement accroché à son poste, bénéficiant de l'appui d'Ennahdha, mais rejeté par la quasi-totalité de la classe politique et la toute-puissante centrale et de l'autre, Hafedh Caïd Essebsi, qui dispose de l'appui désormais public et sans équivoque de son père. La situation semble à ce point bloquée qu'elle risque, si elle perdure, de discréditer la classe politique, d''affaiblir les institutions, de paralyser les travaux du parlement, du gouvernement et de l'administration publique et d'exposer le pays à des attaques terroristes qui conservent une grande capacité de nuisance malgré les coups qui lui ont été portés, alimentant ainsi la tentation autoritaire.
Comment résoudre cette crise ? Dans une étude le think tank International Crisis Group (1) appelle «les signataires du pacte de Carthage à trouver un compromis sur une sortie de crise. Mais s'ils échouent et si les tensions politiques et sociales s’intensifiaient au cours des prochains mois, la formation d’un gouvernement dit de « technocrates » pourrait constituer, en dernier recours, une solution provisoire de nature à renforcer la confiance à l’égard des institutions et à apaiser les querelles politiciennes et les rancoeurs envers la classe politique. Car au delà du maintien ou non de Youssef Chahed à la tête du gouvernement et son éventuelle victoire sur Hafedh Caïd Essebsi, que le think tank considère comme secondaire, l’urgence est que les partis politiques montrent qu’ils ont retrouvé le sens de l’Etat et qu’un pouvoir exécutif et administratif stable et efficace parvienne à se placer au-dessus des conflits politiciens et à renforcer la confiance envers les institutions».
(1) L'International Crisis Group est une ONG multinationale à but non lucratif créée en 1995 dont la mission est de prévenir et résoudre les conflits meurtriers grâce à une analyse de la situation sur le terrain et des recommandations indépendantes (wikipedia)
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La Tunisie a la chance d'avoir Le Peuple Tunisien, aussi patriote, patient, cultivé, diplomate et créateur, mais la Tunisie, comme le peuple Tunisien, a la malchance de n'avoir croisé que des têtes de mules qui s'accrochent au pouvoir, comme des imbéciles à la corde de leur fin tragique, même un petit gouverneur de petite ville en ruine! La dite Nahdha, comme le Nidaa sont les seuls responsables de cette situation lamentable! Affaibli et menacé, Chacun d'eux porte en lui les germes d'une nouvelle dictature encore plus aveugle et chacun d'eux est une errance en marche forcée! Si certains projettent la tragédie algérienne des années sombres, d'autres n'arrivent plus à craindre un coup d'état dictatorial à la Bourguiba 1987! Dans les deux cas, les deux protagonistes sont perdants et dans les deux cas seul le peuple Tunisien restera debout. Penser l’intérêt du pays, le dévouement patriotique et le sens de l'Etat, sont aujourd'hui, le devoir de chacun. La bonne entente et l'accord pour une sortie de crise, entre les deux partis est une urgence absolue! L'UGTT, L'UTICA, ainsi que toutes les organisations civiles et citoyennes doivent appeler à un Gouvernement de technocrates, certainement sans Monsieur Chahed qui aurait du comprendre que son départ est un devoir de Patriote! Un Gouvernement de Technocrate avec un report des élections à la fin 2020, pour apaiser les esprits égarés et calmer les tentions, afin de d'ouvrir de nouvelles perspectives Economiques, développer les projets en cours et laisser la voie libre à tous ceux que les prochaines échéances électorales transforment en imbéciles sans vergogne. Dans un autre Registre de Stabilité Le Président CaÏd Essebsi, doit dévoiler les responsables de cette situation et appeler à dissoudre l'ARP et à organiser les élections avant la fin de cette année, chose qui lui permettra de reprendre la main et de sauver la Tunisie d'une crise plus grave encore que celle de 2011. Vive La Tunisie Libre! Vive Le Peuple Tunisien.
