Dorémail a 30 ans: L’art de la céramique en toute beauté, innovante
Pour célébrer son trentenaire, Dorémail nous surprend avec sa nouvelle collection de carreaux de céramique d’inspiration japonaise. L’innovation, le patrimoine et l’esthétique, qui ont toujours fait la réputation de la marque, fondée par feu Mohamed Masmoudi, perpétuent sa saga.
A l’origine, Dorémail était une petite unité familiale spécialisée dans l’émaillage de carreaux de céramique. Le travail alimentant l’inspiration, elle s’est rapidement développée en un atelier de décoration manuelle. Et évoluera en entreprise à part entière, considérée actuellement comme le leader de la faïence de luxe et des carreaux de céramique en Tunisie. Forte de son département de Recherche et Développement, Dorémail est parvenue à rassembler une équipe d’encadrement jeune et créative qui multiplie les propositions audacieuses et innovantes tout en faisant preuve d’anticipation des besoins du marché. Une trajectoire que consolident les deux maîtres-mots de l’entreprise: design et esprit d’équipe, intimement liés entre eux. «Le design porteur d’innovation convoque tous les métiers de l’entreprise, valorisant son savoir-faire dans la fabrication, la sélection et la mise en valeur des produits. Pivot central, il [le design]devient l’articulation entre la technique, le produit et l’image de marque et indicateur de capacité à réinventer et se projeter dans le futur», fait-on valoir chez Dorémail.
L’amour du patrimoine historique et l’intérêt pour la céramique ont toujours été une passion transmise par Mohamed Masmoudi aux siens. Son fils Raouf était promis à une carrière de mathématicien avant d’intégrer, peu de temps après sa création, l’entreprise familiale. Son entrée dans l’univers des mathématiques ne l’a pas empêché de vouer une véritable admiration aux métiers artisanaux, en ce qu’ils ont parfois le mérite d’allier un attachement aux éléments visuels traditionnels et une projection avant-gardiste dans des tendances futuristes. Et c’est précisément dans ce schéma que Raouf Masmoudi a inscrit l’identité de son entreprise.
Trente ans après sa création, Dorémail ne cesse de se démarquer de la concurrence par l’innovation continue et la qualité totale. Il s’agit en effet de «résister à la tentation de reproduire servilement ce que nous proposent les fournisseurs d’équipements et de matières premières.» L’équipe entend par ailleurs se servir d’une technique d’innovation qui a déjà fait ses preuves, notamment dans le secteur de la mode : chercher une inspiration et impulser un renouvellement créatif en replongeant sans cesse dans le répertoire de ses propres céramiques conçues et fabriquées par le passé. Une démarche qui s’inscrirait plus largement dans une optique d’approfondissement de la connaissance du patrimoine. Car la société familiale voudrait également transposer l’essence de ce dernier «non seulement dans les produits faits main mais également dans notre production industrielle».
Au fil des ans, Dorémail a démultiplié ses capacités de production. La chaîne d’émaillage industriel est ainsi dotée d’une capacité de 2000 m2 par jour. L’atelier de décoration manuelle produit quant à lui quelque 3000 m2 de carreaux décorés par mois.
L’entreprise a par ailleurs commencé à se projeter à l’international en participant notamment à des salons en Italie ou aux Etats-Unis. Plusieurs liens ont été tissés avec des partenaires étrangers, qui distribuent aujourd’hui les produits de la marque sur les marchés de leurs régions respectives (France, Russie et pays du Golfe notamment).
Dorémail a également conçu des showrooms pour y établir des espaces novateurs et inspirants pour les visiteurs, qu’ils soient architectes, décorateurs ou particuliers. Des logiciels de calepinage 3D Visoft sont ainsi installés pour permettre de visualiser des espaces agrémentés des carreaux élaborés par Dorémail. Le tout dernier cri était révélé au showroom de la route de La Marsa, à la faveur de la célébration, début mars dernier, du 30e anniversaire.
La toute nouvelle collection de carreaux est d’inspiration japonaise. Les motifs japonisants inspirés du patrimoine s’apparentent au Washi, un papier fabriqué artisanalement au Japon depuis le VIIe siècle, connu pour son utilisation dans les cerfs-volants, les faire-part ou encore les abat-jour. L’une des spécificités de la fabrication du Washi se situe dans l’usage de fibres de mûrier de différentes natures permettant d’obtenir une très large palette de couleurs et de motifs. De quoi tenir un bon filon en matière d’innovation et de diversification et multiplier les partenariats avec les architectes, les décorateurs et les hôteliers les plus exigeants.
N.B.
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