Habib Essid garde le conseil des ministres ouvert pour formuler les réponses appropriées (Vidéo et Photos)
Rassuré sur la « nette amélioration de la situation sécuritaire », le chef du gouvernement, Habib Essid, tout en soulignat que "le pays reste en danger", n’a pas voulu annoncer les mesures prises en réponse aux revendications des chômeurs et des populations dans les régions défavorisées. Rentré de Paris vendredi soir tard dans la nuit, il s’est réuni samedi tôt le matin à Dar Dhiafa à Carthage avec les chefs militaires et sécuritaires pour procéder à une revue détaillée de la situation dans le pays avant de présider un conseil des ministres en session spéciale.
Les trois heures de délibérations du conseil n’ont pas suffi à arrêter en détail les mesures à prendre. La réunion a été gardée ouverte et les travaux doivent reprendre l’après-midi. Dans une déclaration à la presse, Habib Essid est revenu sur le contexte délicat des revendications sociales attisées par des tentatives de récupération politique et d’exploitation terroriste, avec en plus un banditisme effréné. Le chef du gouvernement a souligné l’esprit républicain qui anime les forces armées et sécuritaires, marquant une nette évolution et une meilleure prise en charge des situations très spécifique pour restaurer pacifiquement l’ordre et rétablir la sécurité.
« Des solutions sont possibles pour désamorcer cette vive tension et agir en profondeur, a-t-il indiqué. L’écoute, le dialogue et le génie des Tunisiens permettront d’y parvenir. Malgré la complexité de la situation et l’ampleur des exigences, je reste optimiste quant à un dénouement heureux et un aboutissement bénéfique. »
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La Tunisie a quatre atouts. Elle a assez de chômeurs éduqués et mêmes diplômés. Elle a l'énergie solaire pour créer du courant électrique peu coûteux pour tous genres de secteurs industriels. Elle a des grandes espaces autour du Kasserine, Gafsa et au sud pour créer des complexes industriels et bâtir des autoroutes reliant aux ports de la Tunisie et même des aéroports pour les produits industriels. En plus elle a accès à tous les employés (nord-) africains et européens. La Tunisie a trois inconvénients. Ses chômeurs n'ont pas d'éducation de travail, pas d'expériences industrielles et une grande partie des diplômés n'ont pas servi au service militaire pour apprendre la discipline. La Tunisie n'a pas du temps. En plus la Tunisie n'a pas assez de budget. Notre monde actuel est dirigé de plus en plus par les investisseurs et les banquiers. En général les politiciens occidentaux ne savent que suivre et soutenir leurs industriels sur les plans locaux et internationaux. Pour réaliser une vision chez soi il faut convaincre les membres des conseils exécutifs des grands groupes industriels occidentaux. Eux ils savent comment diriger leurs politiciens. En plus avec une diplomatie industrielle et économique intelligente la Tunisie peut convaincre de sa part tout genre de partenaire. Peut-être il faut d´abord identifier le secteur industriel approprié pour les atouts de la Tunisie. En théorie on peut implémenter tout un secteur industriel dans une ville espacée et la relier avec l'infrastructure du pays. En libérant ces industriels des impôts et de la majorité des formalités douanières dans les deux sens d'importation et d'exportation avec le reste du monde et en les participant dans les décisions infrastructurelles, ils investissent dans leur nouvelle ville industrielle. C'est-à-dire eux doivent ramener le budget pour la construction de l'infrastructure. Pratiquement ou virtuellement ils payent leurs impôts en avance pour bâtir ces complexes industriels et l'infrastructure autour. Rassembler tout un secteur industriel ou même des secteurs industriels entre fabricants et fournisseurs ramène certains avantages. Réduire les coûts de production entre prix du courant électrique, main-d'oeuvre, impôts pour une belle période de 15 ans est aussi un atout. Les avantages pour la Tunisie: elle devient une Mecque pour un secteur industriel. En payant le double des salaires locaux les villes sur la côte tunisienne seront soulagées des chômeurs. Pour bâtir ces infrastructures on peut obliger les chômeurs à participer à ce devoir national pendant un service militaire, civil ou semi-civil adapté. Et en plus /ou alternativement on peut les préparer pour leur nouveau travail industriel. Mais en tout, il faut engager les industriels pour définir leur besoin et préparer la main-d'œuvre et les ingénieurs. Ils doivent sentir que chez les Tunisiens ils peuvent servir leur besoin industriel tout en respectant l'environnement avec la possibilité de servir tout genre de marche internationale.
