Habib Essid garde le conseil des ministres ouvert pour formuler les réponses appropriées (Vidéo et Photos)
Rassuré sur la « nette amélioration de la situation sécuritaire », le chef du gouvernement, Habib Essid, tout en soulignat que "le pays reste en danger", n’a pas voulu annoncer les mesures prises en réponse aux revendications des chômeurs et des populations dans les régions défavorisées. Rentré de Paris vendredi soir tard dans la nuit, il s’est réuni samedi tôt le matin à Dar Dhiafa à Carthage avec les chefs militaires et sécuritaires pour procéder à une revue détaillée de la situation dans le pays avant de présider un conseil des ministres en session spéciale.
Les trois heures de délibérations du conseil n’ont pas suffi à arrêter en détail les mesures à prendre. La réunion a été gardée ouverte et les travaux doivent reprendre l’après-midi. Dans une déclaration à la presse, Habib Essid est revenu sur le contexte délicat des revendications sociales attisées par des tentatives de récupération politique et d’exploitation terroriste, avec en plus un banditisme effréné. Le chef du gouvernement a souligné l’esprit républicain qui anime les forces armées et sécuritaires, marquant une nette évolution et une meilleure prise en charge des situations très spécifique pour restaurer pacifiquement l’ordre et rétablir la sécurité.
« Des solutions sont possibles pour désamorcer cette vive tension et agir en profondeur, a-t-il indiqué. L’écoute, le dialogue et le génie des Tunisiens permettront d’y parvenir. Malgré la complexité de la situation et l’ampleur des exigences, je reste optimiste quant à un dénouement heureux et un aboutissement bénéfique. »