Bourguiba et les «pur sang» arabes

Quelques jours avant son retour d’exil, le 1er juin 1955, Bourguiba avait pris  des cours d’équitation. Il tenait absolument  à faire son entrée dans la capitale sur un cheval. Ce fut donc sur un pur-sang arabe spécialement dressé et entouré de cavaliers Zlass qu’il traversa les rues de Tunis.

Depuis, il n’a eu de cesse de perpétuer le souvenir de cette journée mémorable en enfourchant à chacune de ses visites à l’intérieur du pays, un cheval richement harnaché, le fez vissé sur la tête comme lors de son retour triomphal ainsi que le montre cette photo inédite  et en choisissant  sa statue équestre pour trôner sur l’avenue Bourguiba.