Rafik Abdessalam aux E.A.U
En visite aux Emirats, le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalam a souligné la détermination de la Tunisie à renforcer ses relations avec les pays arabes du golfe, tout en assurant que le dossier du président déchu Ben Ali "ne serait pas un obstacle quant au développement de nos relations avec nos frères du golfe".
Au cours d'une conférence presse commune avec son homologue émirati, Cheikh Abdallah Ben Zaïed Al Nahyane, M. Abdessalem a appelé les investisseurs des pays du golfe à venir "découvrir la nouvelle Tunisie", assurant qu'elle constituait "une plate-forme plus attirante"pour les capitaux, notamment avec la fin, selon lui, de l'ère de la corruption.
Pour sa part, Cheikh Abdallah s'est félicité jeudi du ton plus conciliant adopté par l'Iran qui ne menace plus de fermer le détroit d'Ormuz.
"Je salue les déclarations de mon homologue Iranien, a-t-il dit. "C'est une telle attitude qui doit prévaloir".
Le ministre iranien a affirmé jeudi que son pays n'avait jamais de son histoire tenté de fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par lequel transite 35% du pétrole transporté par voie maritime dans le monde, et assurant que l'Iran voulait "la paix et la stabilité dans la région".
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Force est de constater que la Tunisie actuellement n'est pas la plateforme d'investissements que decrit le ministre provisoire des affaires etrangeres. Il suffit de suivre un peu les infos...Ma question: pourquoi ne pas dire la verite que tout le monde connait. Des amis Emiratis que je connais ici (a Dubai) m'ont dit texto "Il se fiche un peu de notre tete...on sait que la situation n'est pas encore stable en Tunisie...ce n'est pas "gentil" de sa part"...
En toute logique diplomatique, la récupération de biens et avoirs du déchu et de sa famille élargie aux EAU est un préalable à de normales relations de coopération !
