Mustapha Kamel Ennabli en débat jeudi à l'IACE avec les chefs d'entreprises

A mon avis, il y a une mesure à étudier pour donner plus d'assurance aux investisseurs orientés vers le marché local et les marchés maghrébins. Etant donné que la Tunisie est signataire de la convention du GATT et que donc on ne peut plus interdire les importations de toutes provenances, il serait opportun d'instaurer un règlement de la banque centrale interdisant aux banques commerciales d'accorder des crédits pour les importations de bien de consommation finis destinés à la vente publique. Les importateurs doivent, pour ces importations, utiliser leur fonds propres. Ce mode de financement évite les inondations de marché et donnent donc l'assurance aux investisseurs de recréer notre industrie pour le marché intérieur qui a vu ses unités fermer jour après jour et notamment dans les secteurs du textile et de la chaussure. D’autre part, ces importations seront contrôlées par les services d’impôt pour vérifier l’acquittement des droits sur les revenus. Le secteur de la friperie qui n'est plus soumis à la législation de vente sur le marché local est aussi à l'origine de cet effondrement de notre industrie locale d’habillement.