A Harvard, Ghazi Gheraïri récuse toute idée de modèle pour la transition tunisienne

 

Le conférencier y a souligné la singularité de la situation tunisienne en insistant sur la capacité des acteurs de la transition à transcender leurs divergences idéologiques et à construire les moyens de l'intermédiation politique et sociale (haute instance, dialogue national etc.) ce qui a cruellement fait défaut dans les autres pays arabes en transition. Il a également récusé toute idée de modèle en ce qui concerne l'expérience tunisienne et ce pour des raisons épistémologiques et méthodologiques reconnaissant seulement qu'il ne peut s'agir que d'un unicum spécimen.

 

Par ailleurs, mention a été faite des différents risques qui guettent cette dernière phase de la transition tunisienne notamment le non traitement sérieux des attentes socio-économiques des laissés pour compte de la 1ère République ainsi que la menace terroriste surtout dans son aspect externe.

 

Un débat animé et de très haut niveau a suivi la conférence.