L'UTICA et l'UGTT au bord de la rupture
Tout a commencé le 22 septembre avec cette menace du secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, Belgacem Ayari de lancer une grève générale dans le secteur privé si l’UTICA ne se décide pas à entrer dans des négociations salariales avec la centrale ouvrière. Ce dont le syndicat patronal ne veut pas entendre parler compte renu des difficultés que rencontrent la plupart des entreprises. Depuis, la polémique entre les deux centrales est allée crescendo jusqu'à ce communiqué de l'UTICA publié ce mardi où l'UTICA condamne les «propos irresponsables et immoraux» des dirigeants syndicalistes, réitère son refus de «négocier sous la menace» et se dit «prête à toutes les éventualités».
Le moins qu'on puisse dire est que le pays n'avait pas besoin de cela. Après la signature de l'accord sur le secteur public, on avait pensé que la paix sociale qui en découlerait allait donner un répit de trois ans à l'économie pour se refaire une santé. Or voilà qu' un nouveau front s'ouvre qui risque de replonger le pays dans une crise sans fin. Il aurait fallu un minimum de sagesse pour éviter une escalade qui n'est dans l'intétêt de personne. Ce minimum de sagesse consistait notamment à éviter les déclarations incendiaires et les provocations gratuites de part et d'autre et notamment de certains syndicalistes. A force de pratiquer la politique du bord du goufre, on a fini par y prendre goût. Jusque-là, on a su jusqu'où il ne fallait pas aller trop loin. Qu'en sera-t-il cette fois-ci.
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Personnellement, ma sympathie envers l' UGTT est entrain de s'effriter; cette centrale, fierté nationale et régionale, et même plus, ne cesse de décevoir, utiliser les mêmes méthodes de menaces qu'on croyait domaine exclusif des terroristes de tous poils, pour "terroriser les chefs d'entreprises", est, doublement, triplement, et mille fois, inacceptable ? Cette institution, l'un des grands piliers de notre nation, avec des hommes de grande qualité, de son secrétaire général Hassine Abbassi, ses bras droits, Tahiri, Cheffi, Ayari, M'Barki, Jendoubi,....etc, tous de vrais patriotes, personne ne peut contester cela; mais comment osent-ils lancer de telles menaces, j'avoue que je suis, sonné et abasourdi; feu Habib Achour, aurait procédé autrement, j'en suis certain ! Allons messieurs, ressaisissez-vous, le pays se trouve su la lame du rasoir, nos ennemis sont partout, et tout particulièrement à l'intérieur, ils n'attendent que ça partent en vrille, et rappelez-vous les incidents du 4 décembre 2012, l'enjeu est de taille, l' UGTT risquera de tout perdre, sa crédibilité déjà écornée, mais aussi son influence, et d'autres syndicats sont aux aguets !
Le syndicat semble être dirigé et manipulé par des inconscients et des destructeurs du pays .au lieu d'inciter et encourager les tunisiens a travailler plus on menace de faire et de refaire encore et encore des grèves sous prétexte de défendre les intérêts des salariés .tout cela est trop Mesquin et je dirai même que Tunis mesquina .ras le bol de ce syndicalisme destructeur .BOURGUIBA avait RAISON pour son attitude envers le syndicat .NO COMMENT