Banques magrébines : quelles réformes face aux mutations ?

Il faut dire que Habib Ben Saad, PDG de la Banque de Tunisie et président de l’Union des Banques maghrébines (UBM) avait bien concocté le programme. Comme tête d’affiche, il a réussi à faire venir Hakim Ben Hammouda, non seulement en tant que ministre de l’Economie et des Finances, mais aussi en qualité d’ancien chef économiste pour la Commission économique pour l’Afrique (ONU) et conseiller spécial du président de la BAD. A ses côtés, il y avait également Jean-Paul Betbèze, Conseiller économique de Deloitte et membre du Cercle des Economistes, ainsi que Laurent Gonnet, de la Banque mondiale et Jean-François Pons de la fédération bancaire française.

 

Invité d’honneur, à la présence significative, Habib Ben Yahya, secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe, porteur du symbole d’intégration. Habib Ben Saad le soulignera en introduction des travaux, l’UBM est l’unique instance financière maghrébine et doit redoubler d’effort pour jouer pleinement son rôle. Il espère sans doute que son successeur, Jamel Bessa, PDG de la CNEP Banque (Algérie) bénéficiera des moyens nécessaires pour y parvenir.

 

Hakim Ben Hamouda rappellera de son côté qu’il garde un contact très étroit avec les banques tunisiennes, presque au quotidien pour certaines, en plus des réunions mensuelles, comme avec ses homologues dans les autres pays du Maghreb. Il a annoncé d’ailleurs qu’il se rendra bientôt en visite à Alger et à Rabat pour renforcer la coopération bilatérale.