La journée internationale de la femme célébrée à Carthage: Dorra Bouzid en tête

Par la suite elle a co-fondé neuf organes de presse dont Faiza le premier magazine féminin, Le Phare, le Pharfelu, Contact, Femmes et Réalités etc. comme elle collaboré à 35 médias.                                                                                         

Dorra Bouzid a également, entre autres, écrit le best seller « Ecole de Tunis » premier ouvrage de référence sur la peinture tunisienne et créé la célèbre « Soirée des Ecoles de Danse » du Festival de Carthage. La densité de son activité journalistique avait déjà de quoi surprendre mais comment ne pas s’étonner de cette capacité inattendue de réunir des jeunes pour les former à la danse classique moderne  et populaire, de réussir à les projeter sur la prestigieuse  scène du festival et à en faire des professionnels.   

 

Dans ce film, Dorra Bouzid témoigne de son triple combat : libération du pays, libération de la femme et libération de l’esprit. Bien qu’elle ait toujours agi en électron libre, dit-elle, elle n’a pas été torturée, mais, comme tous les journalistes indépendants, constamment inquiétée, persécutée, interrogée et finalement virée par les Goebbels de l’information. Elle poursuit son combat pour stopper cette dépossession qui n’en finit pas malgré notre révolution magique et pour aider  à construire une vraie démocratie.

 

Participaient à cette avant-première des diplomates dont l’ambassadeur de France accompagné de son épouse, de Frédéric Mitterrand qui a été à l’origine de ce film, des journalistes, des cadres administratifs et des étudiants.

Toute l’assistance touchée par le témoignage de Dorra Bouzid sur la lutte d’une  génération charnière entre la colonisation et l’indépendance lui a réservé une émouvante stand ovation.

 

Le rôle de Dorra Bouzid dans ses combats polyvalents mérite ce documentaire voué à l’identité tunisienne.