Il n'y aura pas d'année blanche : le rétropédalage de Lassaad Yacoubi

« Nous rassurons les parents et les élèves que les examens nationaux y compris le bac se déroulement normalement et à la date prévue. Il  n’y aura pas d’année blanche, parce que les professeurs sont des gens responsables et soucieux des intérêts de leurs élèves». C’est un virage à 180° que le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire Lassaad  Yaacoubi vient d’opérer à l’occasion des travaux de la commission administrative de l’enseignement.  Il est vrai qu’il n’est jamais trop tard pour bien  faire. Après avoir joué avec les nerfs des parents et des élèves pendant des mois, agiter la menace d’une année blanche, refusé de transmettre les notes des élèves à l’administration, voilà qu’il se ressaisit après avoir compris que sa démarche était suicidaire et que l'opinion publique ne lui aurait jamais pardonné d'avoir fait si peu de cas de l'avenir des élèves.

Comme pour donner le change, un de ses adjoints a sommé le ministère de l'Education de reprendre les négociations d'ici le 16 avril  prochain qui marque le démarrage des examens nationaux avec le bac sport, faute de quoi, les notes ne seront pas rendues et la fédération prendra à témoin l'opinion publique de «l'entêtement du ministère», tout en confirmant qu'il n'y aura pas d'année blanche.

Puisse la leçon administrée par le ministre de l'Education inspirer les autres départements.