Zbidi : Avec la disparition du président Caïd Essebsi, j’ai perdu mon chef, mon père, mon frère aîné
Seriez-vous l’héritier désigné par le président Caïd Essebsi ? lancera Meriem Belcadhi à Abdelkarim Zbidi qu’elle soumettait au feu roulant de ses questions, jeudi sur Al Hiwar. « J’ai perdu en lui mon chef, mon père, mon frère aîné lui répondra-t-il non sans émotion. J’avais avec lui des relations très particulières, officielles, mais aussi personnelles. Par deux fois, il m’avait proposé de former un gouvernement et de le conduire ce que j’ai toujours décliné ». S’il n’a pas voulu se laisser entrainer davantage dans la confidence, il se contentera de dire que trois jours avant son décès, le président Caïd Essebsi qui l’avait reçu lundi 22 juillet n’avait qu’une seule grande préoccupation : la Tunisie. Il était mort avec cette préoccupation. »
Le livre que lui avait offert BCE
Lorsque Meriem Belcadhi lui demandera quels sont les trois objets qu’il prendrait avec lui à Carthage s’il y est élu, Zbidi en citera deux. « Une photo avec le président et un livre qu’il m’avait offert. Je ne vous en révèlerai pas le titre, mais je me limite à vous dire qu’il traite d’hommes politiques qui s’étaient maintenus à vie au pouvoir, sans jamais le lâcher, jusqu’au denier soupir. »
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