News - 06.02.2024

Lassaad M'sahli - Les vaccins contre le cancer du col de l’utérus: de la propagande à la réalité

Lassaad M'sahli - Les vaccins contre le cancer du col de l’utérus : de la propagande à la réalité

Par Lassaad M'sahli, pharmacien clinicien, pharmacoéconomiste, juriste-chercheur en gouvernance et enseignant universitaire vacataire. La propagande pharmaceutique n’a pas d’égal. Elle dépasse celle de tous les autres secteurs où lorsqu’un produit est « foireux » on le sait immédiatement et il est enterré. Au contraire, la propagande pharmaceutique est capable de nous vendre un cauchemar pour un rêve. Elle a ce don (de l’argent) d’imposer un produit inefficace et dangereux quel que soit la prévisibilité de son échec et quel que soit son degré de toxicité et de nocivité. Je voudrais, à ce titre rendre hommage à Monsieur le Ministre de la Santé pour avoir protégé la santé des Tunisiens en ayant retiré du marché l’oxycodone, un analgésique morphinique 100 fois plus addictogène que la morphine. Ce poison a causé une hécatombe aux Etats-Unis où il générait le décès de 192 personnes par jour dont 46 sur prescription médicale, en plus des dégâts psychiatriques, sociaux et la perte d’autonomie (perte de la capacité de travailler)des personnes qui se droguent avec. Entre 1990 et 2017 l’oxycodone, a causé la mort de 400 000 victimes. Les mêmes dégâts sont constatés en Australie où l’oxycodone causait quotidiennement 150 hospitalisations, 14 admissions en réanimation et 3 décès. Malheureusement, un dossier de renouvellement d’AMM pour l’oxycodone a été déposé, à nouveau, le 3/01/2024 auprès de la Direction de la Pharmacie et du Médicament.

Les exemples sont nombreux. En effet, l’industrie pharmaceutique nous vend les statines pour prévenir les AVC alors que celles-ci les génèrent en induisant une calcification vasculaire par inhibition de la vitamine K2 et des VLDL qui transportent les vitamine liposolubles (A, D, E, K). Elle nous fait la promotion de l’oméga 6 comme bénéfique pour la santé alors qu’elle est pro-inflammatoire et constitue un véritable poison pour l’organisme. Au début, elle nous vend un rêve thérapeutique en minimisant les effets indésirables et en en dissimulant d’autres. Ensuite, la réalité nous rappelle à l’ordre, et certains d’entre nous découvrent le cauchemar.

Ce n’est pas la première fois, que le terme pompeux de« vaccin anticancéreux » est utilisé. En fait, cette même approche marketing a déjà été utilisée lors du lancement du vaccin contre l’hépatite B. La seconde fois, c’était à l’occasion du lancement du« vaccin contre le cancer du col de l’utérus »ou vaccin contre le papillomavirus (HPV). Plût à Dieu que cela fût vraiment le cas, on en serait les plus heureux !

Hélas, la criminalité d'entreprise dans le secteur pharmaceutique telle que décrite par le criminologue John Braithwaite m’oblige à plus de prudence. Une telle propagande suscite à mes yeux plus de scepticisme. Pourquoi ? La première raison, c’est qu’un médicament efficace et sans effets indésirables graves n’a besoin ni de publicité et de médiatisation, ni de lobbying, ni de politisation. Il n’a pas besoin non plus de stratagème pour l’imposer de manière coercitive en le rendant obligatoire dans le calendrier vaccinal au risque d’être exclu de la société (scolarité). La deuxième raison, c’est qu’un vaccin autorisé depuis juin 2006 aurait normalement fait ses preuves dans la prévention des cancers tel que revendiqué après 18 ans d’utilisation, sachant que la période de recul pour évaluer l’efficacité réelle d’un vaccin est de 30 ans. Malgré l’autorisation du vaccin HPV en Tunisie depuis des années, il a été délaissé par les médecins et les patients au point d’arrêter son importation par la Pharmacie Centrale de Tunisie à cause des stocks périmés invendus. La troisième raison qui exacerbe ce scepticisme, est justifiée par les constats réalistes inhérents à ces vaccins promus comme « anticancéreux ».

Les constats

Les constats couvrent les éléments suivants : les laboratoires fabricants, les mécanismes adoptés pour accorder l’AMM à ces produits, le financement des agences du médicament de référence et de l’OMS, les biais des essais cliniques et les effets indésirables.

1. Les deux principaux laboratoires fournisseurs de vaccins HPV: Ils ont tous deux un lourd passif judiciaire en civil et en pénal. En effet, les deux ont cumulé137 condamnations judiciaires entre 2000 et 2023 pour une valeur additionnée d’environ 20 milliards USD au profit du Trésor Américain pour violations fiscales, violations relatives à la sécurité des produits sanitaires, allégations mensongères (charlatanisme), promotion médicale non-autorisée, promotion hors AMM et corruption. Est-ce que cela fait d’eux des opérateurs économiques crédibles et fiables ? La réponse est « NON ». Actuellement, il y a plus de 100 procès intentés contre ces deux laboratoires aux USA. Avec un tel pedigree, ils devraient être mis sur la liste noire des fournisseurs de l’Etat tunisien par la Haute Instance de la Commande Publique (HAICOP).

2. Le mécanisme adopté pour accorder l’AMM à ces produits: Pour la première fois, neuf (9) mois seulement étaient suffisants pour étudier l’efficacité d’un vaccin utilisant des adjuvants neurotoxiques (Aluminium) et d’autres substances connues pour avoir causé une infertilité (Borate/Borax). Cela signifie que la durée d’évaluation a été drastiquement raccourcie, que la procédure d’évaluation a été extrêmement allégée (Fast Track), et que le niveau de preuves scientifiques d’efficacité et de sécurité a été vidé de ses éléments d’alerte et de sécurité sanitaire.

En effet, la FDA acceptait des résultats de substitution à l’instar des tests de laboratoire comme substituts aux résultats cliniques. Or une boîte de pétri ou une souris est totalement différente d’un être humain.

La FDA accepte également des essais pivots.  Poule couple Delépine Nicole (pédiatre et oncologue) et Gérard  (chirurgien, oncologue et statisticien), les essais de Phase III, Futur I et Future II du Gardasil, sont des essais pivots qui n'ont ni cherché, ni établi l'effet préventif contre le cancer invasif du col de l'utérus. Ils ont seulement démontré la réduction des verrues génitales et des dysplasies intraépithéliales ou cervicales de grade 2 et 3, liées aux souches HPV 6, 11, 16 et 18. Par conséquent, l'effet sur les lésions non cancéreuses et l'absence d'analyse objective directe de la réduction du cancer sont utilisés comme preuves d'une efficacité supposée. Les lésions cervicales bénignes présentant un risque de cancer (adénocarcinome in situ et néoplasie intraépithéliale de haut grade) ont été utilisées comme substitut au cancer invasif du col de l'utérus. L'objectif vaccinal étant de prévenir le cancer, mais l'étude pivot se concentre sur les lésions bénignes ! N’est-ce pas bizarre ?

La FDA accepte aussi des études pos-marketing pour accorder des AMM à des médicaments avant même que leur efficacité n’ait été prouvée. US Government Accountabilty Office et US Office for Integrity in Research, ont épinglé à plusieurs reprises la faiblesse des contrôles post-marketing devant être conduits par la FDA après l’octroi d’une AMM conditionnée. Dans leurs rapports, ils précisent : "la FDA ne dispose pas de données fiables et facilement accessibles sur les questions de suivi ou les études post-commercialisation nécessaires pour répondre à certaines responsabilités en matière de rapports de sécurité et pour assurer une surveillance systématique(1)" .

3. Le financement des agences du médicament de référence et de l’OMS: les agences internationales du Médicament (FDA/USA, EMA/UE, TGA/Australie, MHRA/Royaume Uni, PMDA/Japon, HC/Canada) ont une forte dépendance financière à l’industrie pharmaceutique estimée entre 51% à 96% de leurs budgets annuels.

Pour le cas de l’OMS, son mandat constitutionnel dispose que la part prépondérante de financement soit assurée par la contribution de ses Etats-Membres. Cependant, cette part de contribution a considérablement baissé à moins de 20% (16%) ce qui a obligé l’OMS à trouver d’autres financements. Nous pouvons ainsi, observer que les plus grands financeurs de l’OMS sont les USA, la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Alliance Gavi et le Royaume Uni. Ils fournissent 43.4 milliards de dollars sur les 65.16 milliards nécessaires au fonctionnement de l’OMS, soit le 2/3. Si l’on additionne les financements de la Fondation Gates et Alliance Gavi elle-même financée majoritairement par la Fondation Gates, cela fait de la Fondation Gates le premier financeur de l’OMS directement et indirectement.

Officiellement l’OMS soutient qu’elle n’accepte pas l’argent des firmes pharmaceutiques pour éviter les risques de conflits d’intérêts même si elle fait appel aux mêmes experts médicaux que l’industrie du médicament et du tabac. Toutefois, elle reçoit l’argent de la Fondation Gates qui a fait des partenariats avec les firmes pharmaceutiques dont GSK et MSD. Ce qui nous ramène à un véritable système des vases communicants.

4. Les biais des essais cliniques

a) Les biais des données: ils constituent une suite logique à deux aspects : le premier est le laxisme technico-réglementaire de l’OMS et des agences internationales du Médicament, et le second concerne leurs conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Malheureusement, ces deux catégories institutionnelles, ont oublié leur portée et leur statut de référence pour les autres pays du Monde. Pour continuer à exister, elles ont privilégié les intérêts financiers de leurs financeurs au détriment de la santé publique.

Ces biais relatifs à la fiabilité et à la transparence des données fournies par ces entreprises pharmaceutiques aux sujets ayant participé aux essais cliniques, aux autorités sanitaires et aux professionnels de santé, n’auraient été possibles sans la capture systémique des politiques et des médias, et sans l’immunité judiciaire promise aux fabricants. Ainsi, l’information sur les effets indésirables semble être fréquemment biaisée, dissimulée, ou minimisée par le fabricant malgré leur signalement dans les notices et les fiches RCP.

De cette immunité judiciaire consentie aux laboratoires pharmaceutiques, naissent des distorsions paradoxales. Elles engagent la responsabilité de l’Etat, à travers ses autorités sanitaires qui autorisent des produits pharmaceutiques, et celle des professionnels de santé qui ont l’obligation de consigner par écrit, le consentement éclairé fondé sur une information précise, complète, actualisée et indépendante portant en particulier, sur les risques de la vaccination.

L’on se pose la question, comment serait-il possible pour les technocrates et les professionnels de santé de cautionner une information sujette à des biais, à une dissimulation et à une minimisation des risques de nocivité ? Les compulsions politiques y sont pour beaucoup.

b) Les essais cliniques créés par l’industrie pharmaceutique pour l’industrie pharmaceutique: l’histoire de la pharmacie aux Etats-Unis montre que la mise en place officielle du concept des « essais cliniques » dès 1937, a permis aux capitalistes d’écarter de toute compétition les pharmaciens d’officine. En effet, les frais financiers nécessaires à la conduite des essais cliniques sont importants, pour être supportés par les pharmaciens d’officine. Vraisemblablement, l’argent mobilisé dans les essais cliniques est un investissement, réalisé par l’industrie pharmaceutique pour consolider sa politique commerciale du produit candidat, beaucoup plus que pour sécuriser le patient.

Théoriquement, "l'objectif d'un essai clinique est de se rapprocher de la réalité lors d’une intervention visant à modifier l'histoire naturelle d'une maladie. L'essai peut porter sur la prévention, le diagnostic ou la thérapie, et les questions spécifiques peuvent porter sur l'efficacité, l'efficacité relative, les bénéfices, les risques et les coûts. Le sujet et la société dans son ensemble, ont un intérêt dans le résultat. Paradoxalement, si l’essai clinique est biaisé et judiciarisé, le sujet et la société seraient tous deux maltraités si le procès n'a aucune chance d'établir la vérité en raison d'un défaut de conception ou d'interprétation d'un essai clinique». D’ou l’idée d’utiliser un médicament sans principe actif, qui n’a aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter et qui utilisé comme comparateur. Il est appelé « Placébo ».

c) Les faux-placébos ou «Fauxcébos»: Le concept de "placebo" est introduit, dans le contexte des essais cliniques randomisés (triés au hasard) en double aveugle (double insu) contrôlés par placebo. Ces essais impliquent que ni les chercheurs, ni les sujets volontaires, ne savent qui reçoit le traitement candidat ou celui placebo, garantissant ainsi une évaluation objective des effets du produit testé. L'importance de cette méthode est de constituer le fondement de la méthode par les preuves pour obtenir des résultats fiables et impartiaux.

L'OMS et la FDA approuvent les placebos salins (solution saline inerte = sérum physiologique) dans les essais de vaccins. L'OMS note qu'ils sont particulièrement utiles pour évaluer l'innocuité et l'efficacité des nouveaux vaccins. Mais dans la plupart des essais cliniques de vaccins, le recours aux placebos salins est rare voire une exception et non une règle.

Au lieu de cela, les méthodologistes - acquis à la cause de l’industrie pharmaceutique qui les paie- testent généralement les nouveaux vaccins contre des vaccins existants en guise de contrôle. Ils affirment qu'il serait contraire à l'éthique de priver le groupe de contrôle des avantages du vaccin. Même avec cette justification, l'OMS reconnaît que l'utilisation d'un autre vaccin comme contrôle crée un "biais méthodologique". Elle déclare que "il est peut être difficile, voire impossible, d'évaluer pleinement l'innocuité" d'un vaccin lorsqu'il n'y a pas de véritable placebo inerte.

Il semble que l’approche adoptée par ces deux fabricants soit entachée de suspicion de brouillage des éléments comparatifs entre les trois groupes recevant les préparations contenant les vaccins candidats, ou les « solutions porteuses » ou la solution saline inerte, puisque les deux laboratoires ont procédé à la vaccination des sujets ayant reçu la solution saline juste après la fin de l’essai clinique en l’argumentant par des raisons éthiques. Ceci est valable aussi pour le  seul essai clinique (2018), où 306 témoins ont reçu un vrai placebo salin, sauf que Merck a exigé que les 618 sujets de cet essai recevant Gardasil-9 aient récemment reçu trois doses de Gardasil et soient en bonne santé(2).Ce qui est assimilable à une absence du groupe témoin de référence (solution saline). Cependant, il n'est donc pas possible de tirer des conclusions générales sur la sécurité et l'innocuité à partir de ce petit essai puisqu'il n'incluait que des sujets ayant prouvé qu'ils avaient reçu Gardasil sans complications de l’état de santé.

Gardasil et Cervarix font précisément partie des vaccins que Merck et GSK auraient dû comparer à des placebos inertes de type salin sans adjuvants et sans particules virales. Cet essai des 306 témoins, prouve qu'un placebo salin peut être utilisé dans les essais cliniques de vaccins.

D’autres documents obtenus dans le cadre de procès intentés contre Merck aux Etats-Unis, par suite des effets indésirables post-vaccinaux, prouvent que même les solutions salines ne contenaient pas de solution saline. Merck semble avoir menti aux sujets du groupe témoin de solution saline. Au lieu de cela, Merck et GSK ont utilisé une variété d'adjuvants d'autres vaccins et de solutions chimiques en guise de placebos. Ce qui serait à l’origine de multiples effets indésirables qui ont motivé les victimes et leurs familles à ester en justice.

Ainsi, Merck a utilisé "solution porteuse" active, qui contient tout ce que contient le vaccin, à l'exception des Virus-Like-Particles (VLPs) et une solution amorphe de sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium (AAHS) qualifiée de "fauxcebos" (faux placebos) comme contrôle dans les essais Gardasil avec la bénédiction de la FDA.

Ces fauxcebos semblent avoir masqué les effets néfastes du Gardasil puisque les mêmes effets indésirables ont été rapportés dans le groupe «vaccin» et dans celui «témoin».

En d'autres termes, la solution porteuse contenait un certain nombre de composants potentiellement toxiques : Polysorbate 80, borate de sodium (Borax), levure génétiquement modifiée et de la L-histidine. Tout en autorisant Merck à l'ajouter au Gardasil, la FDA a interdit le borate de sodium dans les produits alimentaires destinés au marché américain mais l’a autorisé pour l’exportation. Cette interdiction est justifiée par les risques d’infertilité induits parle borate. Le polysorbate 80, qui traverse la barrière hémato-encéphalique a été ajouté aussi au Gardasil par Merck.

Inopportunément, l’ensemble de ces produits aurait été introduit, sans aucune évaluation de sécurité préalable avant d'être utilisé sur des enfants. De nombreux problèmes de santé, notamment d'infertilité et de risques cardiaques ont été constatés. Peu de recherches confirment l'innocuité de ces ingrédients.

Au cours des cinq dernières années, des cliniciens de nombreux pays, ont mis en cause les vaccinations contre le papillomavirus humain (HPV) en tant que cause de diverses affections systémiques, de blessures graves et même de décès. Les ingrédients des vaccins Gardasil et Cervarix contiennent des organosiloxanes (organosilicones) et de la silice (dioxyde de silicium) cachés, tous capables de créer des perturbations biochimiques remarquablement similaires aux perturbations métaboliques identifiées dans le syndrome de fatigue chronique et dans la débâcle récurrente en matière de santé publique de la toxicité des implants mammaires remplis de gel de silicone.

Les effets indésirables du Gardasil*4 et Gardasil*9 seraient corrélés d’une part à la nature des génotypes HPV utilisés et d’autre part, à celle des adjuvants utilisés dans ces vaccins et des impuretés biologiques comme les levures génétiquement modifiées et les plasmides SV40 codant pour certains types de cancers simiens que l’on retrouve aussi dans les thérapies géniques contre la Covid-19 ayant motivé le State Surgeon General Dr. Joseph A. Ladapo de l’Etat de Floride à demander l’arrêt de la vaccination contre la Covid-19 le 6 décembre 2023.

5. Les effets indésirables des vaccins HPV : Les effets indésirables observés sont principalement des maladies auto-immunes, POTS (syndrome de tachycardie orthostatique posturale ou Postural Orthostatic Tachycardia Syndrome (POTS))(3) dans les 90 jours suivant la réception du vaccin, insuffisance ovarienne prématurée, ménopause précoce, syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), purpura thrombocytopénique idiopathique (PTI), rythme cardiaque irrégulier/tachycardie, lupus, troubles neurologiques, brouillard cérébral ou incapacité chronique à se concentrer, fatigue chronique, douleur chronique, maux de tête sévères, difficultés à dormir, fibromyalgie, lésions nerveuses, troubles et problèmes menstruels, et troubles gastro-intestinaux (intolérances alimentaires, nausées, vomissements). La base de données, européenne fait état, au 24 janvier 2024, des effets indésirables suivants : 299 avortements spontanés, 151 aménorrhées, 192 cécités, 104 cancers, 87 surdités, 200 dysménorrhées, 515 décès, 29 morts fœtales, 284 Guillain Barré, 21 myocardites, 15 péricardites, 72 embolies pulmonaires, 126 thromboses et 385 échecs vaccinaux.

Certains experts mettent en garde contre le fait que le Gardasil*9 double le risque de développer un syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) par rapport au Gardasil*4, en raison des niveaux élevés d'ingrédients d'aluminium non divulgués utilisés comme adjuvants qui passent de 225 microgrammes d'aluminium comme adjuvant dans Gardasil 4, à 500 microgrammes d'aluminium dans le vaccin Gardasil*9. Soit plus du double de la quantité d'ingrédients actifs susceptibles de provoquer le POTS comme observé dans les rapports de cas et de séries publiés concernant des dysautonomies - en particulier le (POTS). C’est ce qui motive l’OMS à recommander le Gardasil 4 et non le Gardasil 9.

Il faut signaler que parmi les sujets vaccinés, plusieurs présentaient un syndrome d'activation des mastocytes (SAMA/MCAS) avant la vaccination. Une détection de ces syndromes avant la vaccination aurait dû être réalisée pour éviter ce risque.

Les travaux de Tmljeovic et Shaw montrent une divergence entre la baisse approximative de 70% des cancer du col de l’utérus revendiquée pour le Gardasil de Merck et les preuves recueillies à partir des données des essais cliniques qui ne consolident pas ces revendications d’efficacité de protection contre les cancers. Ils démontrent aussi que la protection durable des vaccins HPV est fallacieuse et que les effets indésirables sont loin d’être négligeables.

Ainsi, les effets indésirables Gardasil-induits par rapport à tous les vaccins, ont augmenté globalement de 46.1%, ceux qualifiés de sérieux ont augmenté de 61.2%, ceux ayant entrainé la mort ont augmenté de 63.8%, ceux de risque vital engagé ont augmenté de 65.1%, ceux ayant entrainé une incapacité permanente ont augmenté de 81.2%, ceux d’hospitalisation prolongée de 75.1% et de ceux de réanimation ont augmenté de 53.3%.

Une étude publiée en 2019, par Yukari Yajucorresponding et Hiroe Tsubaki a déterminé sur la base de l’Odds Ratio (RO) une augmentation des troubles neurologiques Gardasil-induits au Japon de 1.70, une augmentation des mouvements involontaires de 1.86 et une augmentation de la dyscalculie (trouble de l’apprentissage de mathématiques) de 1.77.

Une autre étude publiée par Anders Hviid, du département de recherche épidémiologique de recherche en épidémiologie au Statens Serum Institut de Copenhague, au Danemark, sur une cohorte de femmes de Suède et du Danemark, a montré un risque significativement plus élevé de maladie cœliaque (56%) après avoir reçu le vaccin contre le papillomavirus humain par rapport aux femmes témoins non vaccinées. Cette étude a été confirmée par une autre étude italienne.

De même, une étude publiée en 2019, par l’équipe de Marck R Geier aux USA montre un Odds Ratio d’asthme diagnostiqué 8 fois supérieur après vaccination contre HPV par rapport aux témoins non-vaccinés.

Inbar et son équipe, ont établi dans une étude internationale précédente publiée en 2017, une augmentation des anticorps anti-protéines cérébrales (auto-immunes) et des phospholipides chez les souris ayant reçu le vaccin contre le HPV par rapport aux souris témoins non vaccinées. Elle confirme que les adjuvants des vaccins et les vaccins peuvent induire des manifestations auto-immunes et inflammatoires chez les personnes sensibles. À ce jour, la plupart des essais de vaccins humains utilisent des adjuvants à base d'aluminium (Al) comme placebos ou plutôt comme fauxcebos, malgré les nombreuses preuves montrant que l’exposition aux doses d’aluminium présentes dans les vaccins, peut être toxique pour les humains et les animaux du fait de sa forte fixation au niveau nerveux et cérébral en raison de la forte lipophilie de l’aluminium.

Etant donné que ces vaccins sont principalement indiqués pour de jeunes adolescents, d'autres études complètes, impartiales et à long terme sont nécessaires pour évaluer de manière critique la sécurité et l'efficacité avant l’entrée en vigueur de l’obligation vaccinale contre le papillomavirus.

Afin de préserver le droit de toutes les parties, et prenant compte des compulsions politiques diverses, il est souhaitable de réexaminer cette décision d’obligation vaccinale HPV. En cas d’inconciliables intérêts, le maintien du statu quo, c’est-à-dire une vaccination facultative pour le HPV, serait équitable pour toutes parties. Cette vaccination contre les papillomavirus gagne à être réalisée sur la base d’un consentement éclairé documenté qui garantirait le droit des sujets vaccinés et qui serait plus appropriée pour éviter l’évitable pour la collectivité, en termes de qualité de vie et de coûts sanitaires liés aux effets indésirables des vaccins HPV. Ceci cadre parfaitement avec l’engagement gouvernemental relatif à la future loi portant sur la responsabilité médicale.

Lassaad M'sahli
Pharmacien clinicien,
pharmacoéconomiste,
juriste-chercheur en gouvernance et enseignant universitaire vacataire

1) Rita Rubin, MA FDA Fails to Adequate Track Safety of Expedited Drugs JAMA. 2016; 315
(10): 970

2) https://clinicaltrials.gov/study/NCT01047345

3) Pour les adultes, les critères diagnostiques actuels du POTS sont une augmentation de la fréquence cardiaque de 30 battements par minute (bpm) ou plus, et/ou de plus de 120 bpm dans les 10 premières minutes après avoir été debout. Chez l'enfant, les critères diagnostiques du Syndrome de Tachycardie Orthostatique Posturale (POTS) sont une augmentation de la fréquence cardiaque de 40 bpm ou plus.





 

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1 Commentaire
Les Commentaires
air - 07-02-2024 18:52

Je voudrais feliciter l’auteur de cet article et Leaders de l’avoir publié. Je voudrais ajouter qu’une plainte a ete deposee contre le Gardasil en 2013 en France et les plaignants ont gagné le proces, ce qui est remarquable contre un puissant groupe pharmaceutique. Ce produit a provoqué de graves problemes neurologiques. De plus, pour revenir sur le recul, un vaccin de ce type, administré à l’adolescence ne verrait ses effets que vers 50 ans, age moyen d’apparition de ce cancer, or aucun recul n’a permis d’evaluer cet effet dans la realité. Si ce vaccin a commencé un etre bien utilisé dans les annees 2010, ses effets ne pourront commencer à apparaitre qu’en 2050...mais pour le moment, seuls les effets secondaire grave ont ete vus, sans qu’aucune efficacité ne peut encore etre prouvee.

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