La Coopération internationale aux Affaires étrangères

Retour au bercail, naturellement ! La coopération internationale relèvera désormais du ministère des Affaires étrangères, comme elle l’avait été, au lendemain de l’indépendance et durant plus de trente ans. Les vétérans se rappellent encore de cette bâtisse donnant à ce jour sur l’avenue Mohamed V (convertie en siège du Conseil économique et social, puis de l’ISIE et enfin du Pôle judiciaire financier). Ismail Khelil, alors jeune directeur y avait longtemps officié, relayé par Ahmed Ben Arfa notamment, entourés de jeunes diplomates (Habib Ben Yahya, Hamed Ammar, Salem Fourati, Habib Kaabachi, Ali Hachani, Abdelaziz Joulak, Néjib Hachana, Samir Koubaa, Moncef Baati...). La direction sera promue en direction générale puis en Secrétariat d’Etat, début des années 1980, dirigé par Ahmed Ben Arafa et établissant son siège à quelques encablures, rue d’Iran. Naîtra alors le ministère du Plan et de la Coopération internationale, confié à Mohamed Ghannouchi. On connait la suite de l’évolution de ce développement.
L’efficience a pourtant requis de restaurer cette dimension importante de la diplomatie tunisienne dans son cadre naturel. Ca sera chose faite, nous dit-on !
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En fait une partie des attributions de la coopération internationale relevait du ministère du Plan et du développement bien avant la création du ministère de la coopération et de l'investissement extérieur et ce depuis le temps de Si Mansour Moalla.Il s'agit entre autres de la coopération avec le groupe de la Banque Mondiale des banques régionales de développement et des fonds arabes de développement.Les services correspondants ont été ainsi transférés dudit ministère au MCIIE à la création de celui-ci.Une circulaire du Premier Ministre de l'époque avait maintenu cependant les attributions du Ministére du développement en matière de programmation des projets susceptibles d'ètre soumis au financement extérieur dans le cadre de la coopération internationale..