La BNA signe un accord cadre d’assistance technique avec l’Institut National des Grandes Cultures "INGC" et l’UTAP
Un développement économique et social équilibré et durable s’appuie, dans ses premières étapes, sur une agriculture solide; ce qui se traduit par des financements importants orientés vers le crédit agricole ainsi qu’une collaboration étroite entre les acteurs évoluant dans l’agriculture.
C’est ce qui explique la signature toute récente par la BNA d’un accord cadre d’assistance technique de 3 ans avec l’INGC et l’UTAP.
L’objectif étant d’accompagner les agriculteurs et pêcheurs et encourager, via la formation et le financement, les agriculteurs opérant dans les grandes cultures, le travail indépendant et l’initiative individuelle. L’accord prévoit la mise en place d’un programme commun pour le développement des services techniques et financiers ainsi que l’introduction des hautes technologies et la mise en place de lignes de financement orientées exclusivement vers les agriculteurs.
L’accord prévoit également la création d’une plateforme de communication et d’interaction entre les différents intervenants qui pourront profiter de toutes les informations et découvertes et de tout développement scientifique touchant aux grandes cultures.
Pour y parvenir, l’INGC s’engage à organiser des manifestations, des rencontres et des cycles de formation conjoints sur les grandes cultures et l’échange des études prospectives avec ses partenaires afin de faciliter un examen et une réforme des politiques entreprises à ce jour. L’INGC veillera également à dispenser aux agriculteurs, clients de la BNA et aux affiliés à l’UTAP, un encadrement technique dans les grandes cultures et à élaborer un programme de formation au profit des ingénieurs travaillant à la BNA et à l’UTAP, aux techniciens et aux agriculteurs.
La BNA s’engage pour sa part à échanger son expertise dans le domaine des financements agricoles, à informer l’INGC sur ses domaines d’intervention et à accorder des financements aux agriculteurs affiliés dans les limites de ce que permet et autorise la loi.
La BNA veillera aussi à mettre en place une banque de données comprenant les agriculteurs affiliés à la banque pour qu’ils puissent profiter de la messagerie électronique et être édifiés sur toutes les activités de formation et d’information organisées par l’Institut.
L’UTAP, œuvrera quant à elle à encadrer les producteurs agricoles dans les grandes cultures, sélectionner les agriculteurs concernés par les programme de formation et d’encadrement et inviter les producteurs à s’inscrire dans les plateformes programmées pour accéder aux informations utiles pour eux. Les cadres techniques experts de l’UTAP contribueront au programme d’encadrement, de formation et de financement.
Ce dont la Tunisie a besoin avant tout, c’est de créer de l’emploi, et l’agriculture constitue le moyen le plus rapide de créer des emplois dans le secteur privé. C’est aussi grâce à un secteur agricole prospère que l’on peut réaliser la sécurité alimentaire, un axe fondamental de la sécurité nationale. A l’international, toutes les recherches disent qu’une croissance économique fondée sur l’agriculture est deux à quatre fois plus efficace, en termes de réduction de la pauvreté, qu’une croissance dans d’autres secteurs. D’où l’importance d’accorder une priorité élevée aux investissements dans l’agriculture.
La BNA, Banque universelle, mais reconnue comme étant celle qui investit le plus dans l’agriculture, confirme, à travers la signature de l’accord-cadre avec l’Institut national des Grandes Cultures et l’UTAP, sa volonté de s’engager encore plus dans un secteur à fort potentiel en matière de croissance mais également un axe important des objectifs de développement durable dans lesquels, elle est engagée avec les nations unies pour construire un monde plus juste et plus prospère.
L’accord cadre a été signé par Mondher Lakhal, DG de la BNA, Tarak Jarahi, DG de l’INGC et Abdelmadjid Ezzar, Président de l’UTAP.
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