Ennahdha victime du syndrome de Nidaa Tounès
Le porte-parole d’Ennahdh, Imed Khémiri a beau nier « les fractures au sein d’Ennahdha », il a bien du mal à couvrir les clameurs de protestation des têtes de listes des élections législatives déplacés par «le fait du prince» alors qu'on pensait que ces guerres d'investiture étaient l'apanage des partis profanes.
Pour bien comprendre ce qui se passe à Ennahdha, écoutons Hatem Boulabiar, membre du conseil de la choura : « Nous avons tenu des primaires en juin pour élire nos têtes de listes au législatives. Il y a eu 5000 votants. Notre règlement permet au président du parti de modifier 10% des têtes de listes, soit trois seulement sur les trente trois têtes de liste. Rached Ghannouchi en a modifié trente »(déclaration à RTCI ce mercredi). Il s’agit pour la plupart, de dirigeants historique du mouvement comme Mohamed Ben Salem, Abdelhamid Jlassi, déplacé à Nabeul alors qu’il était tête de liste à Tunis 2 et Abdellatif Mekki élu initialement tête de liste à Tunis déplacé au Kef , au profit de Rached Ghannouchi lui-même qui a tiré apparemment un trait sur ses ambitions présidentielles.
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Depuis le retour d'Enahdha de l'Etranger ,les déclarations des membres de Majles Choura se distinguent par des machinations,par des contradictions par une déroute qui fait que ces éléments continuent à déstabiliser le public.