Triste journée pour la démocratie à l'ARP
On se souviendra longtemps de ce jeudi noir de la démocratie tunisienne. A peine Youssef Chahed avait-il entamé son intervention, qu'il était pris sous les feux croisés des fonctionnaires du parlement et des universitaires du syndicat Ijaba qui réclamaient à tue-tête des augmentations de salaires dans l'enceinte même de l'Assemblée contraignant le chef de Gouvernement à quitter l’assemblée sans pouvoir prononcer son discours : «l'ambiance est peu propice à un débat sur cette question» a-il expliqué .
Youssef Chahed devait être auditionné ce jeudi par les députés à propos de la situation dans le secteur de la santé publique après le décès de 15 nourrissons dans une maternité. « Le chef de Gouvernement a été empêché de dire la vérité aux Tunisiens». C'est la défaite dela démocratie, a commenté Iyad Dahmani, le porte-parole du gouvernement».
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Nous sommes à une phase très avancée et dangereuse dans la déliquescence de notre société dans toutes ses composantes y compris institutionnelles. L’autorité de l’Etat est mise en échec chaque jour. Il est grand temps de la restaurer par tous les moyens y compris par la force. Il faut arrêter cette descente aux enfers irrémédiable et irréversible, très vite sans quoi il sera trop tard pour nous tous.
Mais ce théâtre qui n’est capable de jouer que les comédies lamentables, ces acteurs sans titre dans leur majorité, n’ont pas compris que c’est eux qui sont la cause de la situation catastrophique dans laquelle ils ont mis le pays. Il est temps de les juger eux et non le gouvernements qu’ils ont choisis.
on devait être triste pour avoir youssef chahed comme chef de gouvernement