Sélim Azzabi fait émerger le parti Tahya Tounes en six séquences (Photos)
La prudence est la mère de toutes les vertus. Sachant qu’il avance sur un champ miné, Selim Azzabi en fait sa devise en révélant jeudi devant les médias les contours du nouveau parti en construction, Tahya Tounes. « Constituons le parti, préparons le congrès électif et le reste viendra », dira-t-il, présentant le chemin devant aboutir, d’ici fin avril, à la mise en place du mouvement, devant s’implanter dans 33 circonscriptions électorales, et 370 localités. Encartage, dès le 2 mars (date symbolique de la fondation du Néo Destour par Bourguiba, en 1934, à Ksar Helal), dépôt des listes d’adhérents, validation, préparatifs logistiques, élections de base et dans les régions, dépouillement des votes et proclamation des résultats : en six séquences successives, comme en business plan, tout doit être bouclé le 28 avril prochain.
S’il révèle les noms des fondateurs (Sélim Azzabi, Mustapha Ben Ahmed et Nedra Tlili), les chargés de la supervision de la conformité aux bonnes pratiques (Chawki Gueddas, INDP, et Najla Brahem, ex. ISIE), et le bloc-marque identitaire, le « coordinateur » du parti n’en dira pas plus, se gardant de tout show off. « Parler d’alliances, c’est prématuré ! », se contentera-t-il de lâcher, gardant toutes les options ouvertes.
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On a besoin d'un congrès démocratique avec une présence étroite de presse nationale et internationale avec un peu de suspense et au moins une surprise. Il faut avoir pour chaque poste clé au moins deux ou trois candidats. Il faut générer une discussion de respect entre les trois candidats, en interne et aux médias. Les médias doivent aussi avoir du contact avec la base. À la fin le vainqueur doit montrer son respect aux vaincus. Les derniers doivent féliciter le vainqueur et doivent le supporter.