Tunisie: Un sommet arabe festif

Le message était soigneusement codé par le président Béji Caïd Essebsi. Dans ses vœux à la nation à l’occasion du nouvel an 2019, il avait glissé une petite phrase à propos du Sommet arabe que la Tunisie accueillera fin mars prochain. «Sa réussite, dira-t-il, dépendra en grande partie des Tunisiens». Décryptage: ce ne sera pas un sommet protocolaire, institutionnel, concentré sur la politique. A l’initiative du chef de l’Etat, le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, s’échine à prévoir une série d’activités festives pour l’accompagner. Semaines du film arabe, de la musique, de la poésie, des arts et traditions: une large panoplie de manifestations est actuellement concoctée, en étroite collaboration avec le ministère de la Culture et la société civile. Comment faire vivre le Sommet au cœur des Tunisiens, dans la capitale et à l’intérieur du pays? Parallèlement à l’action diplomatique et aux préparatifs logistiques, Jhinaoui y travaille d’arrache-pied. D’ores et déjà, dans la série musicale, un concert de Saber Rebai est à l’affiche.