News - 21.12.2018
La significative présence de la Tunisienne Leila Farah Mokaddem lors de la pose par le Roi du Maroc de la première pierre d’un nouveau terminal à l’aéroport de Rabat-Salé
Ceux qui ont suivi la pose, mercredi dernier, par le Roi Mohammed VI, de la première pierre d’un nouveau terminal à l’aéroport de Rabat-Salé, n’ont pas manqué de relever la présence de la Tunisienne Leila Farah Mokaddem. Directeur général au sein de la Banque africaine de Développement (BAD), elle est responsable pays pour le Maroc, premier client de la Banque avec un portefeuille actif e cours de mise en œuvre de 3 milliards d’euro, dont précisément cette extension.
Depuis ses bureaux à Rabat, elle gère à la tête d’une équipe performante pas moins de 40 projets. La feuille de route que lui avait tracée le président de la BAD, Dr Akinwumi Adesina en la mutant du Caire à Rabat en octobre 2017, confie-t-elle à Leaders : participer à la croissance et accélérer l’émergence du Maroc au moment où il aborde une deuxième génération de grandes réformes et déploie son ouverture sur le continent africain.
L’extension de l’aéroport Rabat-Salé fait justement partie de ces projets. Nécessitant des investissements prévisionnels estimés à 1,641 milliard de dirhams, il est destiné à accompagner la croissance incessante du trafic passager et l’essor socio-économique que connait la région de Rabat-Salé-Kénitra. C’est ainsi qu’il portera la capacité d’accueil annuelle de l’aéroport à 4 millions de passagers au lieu de 1,5 million actuellement, s’inscrivant en droite ligne des objectifs du programme phare “Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture” en renforçant la vocation touristique de la Capitale.
Dans le cadre du respect de l’environnement et des principes de durabilité, ce projet, financé par les fonds propres de l’ONDA (596 millions DH), la Banque Africaine de Développement (825 MDH), et l’Agence Française de Développement (220 MDH), intègre dans sa conception des techniques innovantes pour la régulation de la température intérieure des espaces, la valorisation de l’éclairage naturel, et l’économie de l’eau. C’est bien l’implication de la BAD dans le financement qui explique la présence de Leila Farah Mokaddem lors de cette cérémonie, en consécration d’une longue préparation aboutie du dossier.
Nous y reviendrons.
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