News - 30.07.2018
En quoi consistera le partenariat signé entre les Affaires étrangères et l’UTICA
De tous les accords de partenariat déjà signés par le ministère des Affaires étrangères, celui avec l’UTICA est sans doute encore plus important. Initiant une démarche contractuelle avec des ministères et organismes clefs pour la diplomatie tunisienne, le ministre Jhianoui a déjà contracté avec ses collègues chargés du Tourisme, de la Culture, des Tics et du Commerce (Cepex) et le voilà formaliser avec l’UTICA la mise en place d’un mécanisme appelé à montrer toute son efficience.
Des neufs clauses de cet accord signé lundi en début d’après-midi au siège de l’Utica par Khemaies Jhianoui et Samir Majoul, à la faveur de la 3ème conférence annuelle des ambassadeurs, cinq au moins, méritent une attention particulière. Il s’agit d’abord de définir clairement le rôle des missions diplomatiques et consulaires en matière de diplomatie économique et d’appui aux opérateurs concernés. Les règles du jeu sont ainsi précisées et ce document prendra force de règle à respecter par l’ensemble de nos représentations à l’étranger. Mais, aussi les opérateurs économiques qui sauront à quoi s’en tenir.
Par la symétrie des formes, le rôle de l’UTICA est bien spécifié. Fournir le soutien logistique au réseau diplomatique et consulaire (appui au financement des actions, etc.) et les informations utiles, mais aussi transmettre une liste actualisée des entreprises exportatrices et des produits exportables ainsi que les quantités à commercialiser, avec des échantillons lors des opérations promotionnelles. Aussi, il s’agit de communiquer le programme des missions économiques et le calendrier des manifestations, et les supports promotionnels ainsi que les opportunités d’investissement.
La facilitation de la circulation des opérateurs économiques (visas) est consignée en engagement réciproque. Qu’il s’agisse des Tunisiens appelés à se rendre à l’étranger ou d’étrangers devant visiter la Tunisie, l’appui à l’obtention des visas nécessaires est important.
Aussi, l’Institut diplomatique est chargé d’assurer des sessions de formations spécialisées en faveur des cadres et dirigeants des entreprises exportatrices. L’objectif est de leur permettre de mieux s’imprégner du cadre diplomatique du commerce international et de l’accès aux marchés extérieurs.
Par ailleurs, Jhinaoui, comme Majoul, ont tenu à s’imposer mutuellement un mécanisme de suivi et d’évaluation de cet accord. C’est ainsi qu’une commission mixte en sera chargée et présentera son rapport lors de chaque conférence annuelle des ambassadeurs.
Une initiative qui a sans doute beaucoup tardé à prendre forme, mais prometteuse d’une véritable collaboration bénéfique.
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