Le Lord Mayor de Londres, Andrew Parmeley, bientôt à Tunis
Le Lord Mayor (Lord-maire) de la City de Londres (Cité Financière de Londres), Dr Andrew Parmley, effectuera une visite à Tunis, les 10 et 11 avril courant. Cette visite intervient dans le cadre du développement des liens et des échanges économiques entre la Tunisie et la cité financière de Londres, The City. Elu pour un an, et disposant de pouvoirs et privilèges particuliers le plaçant en haut de la hiérarchie (seule la Reine d’Angleterre lui est supérieure), le Lord-maire assure surtout une large promotion de la City dans le monde.
Pour cette visite, l’honorable Lord-maire de Londres, sera accompagné de Fiona Woolf, la lord-maire de Londres de 2013 à 2014, ayant déjà effectuée une visite en Tunisie lors de son mandat. La députation britannique officielle comptera 7 délégués en prospection économique. Elle s’intéressera particulièrement aux secteurs des technologies de paiement mobiles et digitales, et de l’Energie. « C'est une belle opportunité pour les deux pays pour relancer les échanges économiques et exploiter davantage le potentiel de la Tunisie suivant une stratégie claire et généreusement financée» a commenté l’ambassadeur de la Grande-Bretagne en Tunisie, Louise De Sousa.
Remontant au XVIIe siècle, les relations entre les deux pays se sont renforcées notamment depuis la période postrévolutionnaire où la Grande-Bretagne a soutenu le processus de transition de l’Etat Tunisien. Parallèlement, l’assistance financière au gouvernement tunisien s'est accrue au fil des années, et le nombre de ses diplomates en exercice à Tunis est passé de 5 en 2010 à 30 en 2016.
« La Tunisie doit réagir et chercher à développer les initiatives et les investissements. Le modèle économique tunisien doit impérativement changer, et l’Etat ainsi que les parties prenantes doivent développer les relations bilatérales et appuyer le suivi», explique De Souza lors d’une rencontre organisée le 3 avril à sa résidence à la Marsa.
Interrogée sur l’image de la Tunisie en Grande-Bretagne, particulièrement suite à l’interdiction des appareils électroniques en avions, l’ambassadeur a souligné l’intérêt qu’accordent les deux pays à la coopération sécuritaire et qu’en réalité cette décision de restriction n’est pas contre la Tunisie et ce malgré les répercussions économiques qui peuvent en être engendrées. La Grande-Bretagne tente par conséquent de pousser la Tunisie à développer et à exploiter d’autres secteurs et piliers de son économie.
Yesmine Mekni
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