L’Italie convertit 25 millions d’euros de la dette tunisienne en projets de développement
Concrétisant son engagement, l’Italie a signé mardi matin avec la Tunisie un accord de reconversion de 25 millions d’euros représentant une partie de la dette tunisienne en projets de développement. La conclusion de cet accord représente la première étape de l’engagement de l’Italie, lors de la Conférence « Tunisia 2020 », à soutenir le développement socio-économique de la Tunisie en conformité avec son Plan de Développement. L’appui italien se concrétisera dans un montant de 360 millions d’euros, dont 260 millions en crédits et 100 millions en dons.
Signé par le Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, Sabri Bachtobji et l’Ambassadeur d’Italie, Raimondo De Cardona, l’accord marque l’amorce d’un nouveau Programme qui destinera les ressources à la réalisation de projets dans les régions les plus défavorisées du pays. Ils portent sur les secteurs identifiés comme prioritaires tels quels la santé de base, l’éducation, la construction de petites infrastructures qui améliorent les conditions de vie de la population, la création d’emplois et le développement de micro entreprises moyennant l’utilisation de micro-crédits.
« L’Italie et la Tunisie travaillent conjointement pour le présent et l’avenir de ce Pays, notre ami historique, riche de potentialités » a souligné l’Ambassadeur De Cardona.
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Bravo à toutes les parties prenantes de cet accord qui rend un grand service à la Tunisie, et surtout aux secteurs concernés, comme le développement régional et l’éducation, même si à mon sens le montant reste quand même modeste (61 millions de Dinars), soit prés de 17 % de la dette de la Tunisie par rapport à l’Italie. Toutefois, je voudrais rappeler ici, que la première opération de conversion de dette extérieure tunisienne en investissements, a été réalisée par un Ambassadeur qui était en poste en Scandinavie, à savoir Moncef Ounaies , qui a réussi, malgré la relative mauvaise image de la Tunisie auprès de la Suède en termes de Droits de l’Homme, à convertir la dette de la Tunisie envers la Suède, qui a bien voulu le faire, en projets environnementaux (déjà !!!) ,et ce durant les années 1989,1990.De cet acte fondateur, je n’ai jamais lu, ou entendu une allusion à cette opération, par un quelconque responsable, quelque soit son rang, du Ministère des Affaires Etrangères. Il est vrai que mon père, puisque c’est de lui qu’il s’agit, contrairement à d’autres, ne faisait pas le coq dans les salons feutrés des différentes « Marquises » de Tunis, et ne fréquentait pas la sois disant « haute société », où on se gargarisait à disserter sur le sexe des anges !!!! Professeur Skander Ounaies