Parution d'une nouvelle série de la revue « Affaires libyennes»
« Affaires libyennes », c’est le titre de la nouvelle revue qu’édite, un an après sa création, « le Centre maghrébin des études sur la Libye contemporaine.
Il s’agit d’une nouvelle série de la revue éponyme dont le premier numéro est paru à l’étranger en janvier 1995 avec la contribution d’hommes politiques, d’universitaires et de journalistes libyens.
Dans un article introductif, le directeur du centre et rédacteur en chef de la revue, Rachid Khechana, résume l’objectif poursuivi en ces termes : « la contribution à l’étude et le renforcement du dialogue entre les composantes de l’élite libyenne à l’intérieur et à l’extérieur de la Libye autour des choix pour l’avenir ».
La matière de ce numéro est constituée essentiellement d’études présentées lors de la table-ronde organisée par le centre les 26 et 27 avril 2016 à Tunis autour du thème « les migrations illégales des pays du Sahel et du sahara vers la Libye et de la Libye vers l’Europe et ce avec la participation d’un groupe de chercheurs et experts libyens et étrangers. Ce sujet avait pris une nouvelle dimension après la fermeture du couloir de navigation qui traverse les Balkans devant les migrants et les demandeurs s’asile.Il tire également son importance de la présence de 800 000 personnes qui s’apprêtent à rejoindre l’Italie et Malte depuis les côtes libyenne.
On retiendra particulièrement ces titres : « Les aspects de l’immigration illégale en Libye après le 17 février 2011 », « Les migrations illégales : des incidences graves pour l’individu et la société », les spécificités de la nouvelle Libye dans la géopolitique des mouvements de populations entre les deux rives de la méditerranée », « les cadres juridiques et organisationnels de la lutte contre l’immigration illégale en Libye », « une étude sur le terrain sur l’immigration illégale en Libye », et « La crise de l’Etat et les politique de l’immigration dans la Libye post-Gadhafi ».
Rédigée en arabe, la revue comporte également des articles en italien, anglais et français en raison du foisonnement d'études dans ces langues sur la Libye.
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