Au menu du N° 63 de Leaders : Youssef Chahed à la tête du gouvernement et l'anniversaire de l'invasion du Koweit
Leaders a dû retarder sa parution de quelques jours pour couvrir l’évènement qui passionnait les Tunisiens : la désignation du nouveau chef du gouvernement. La revue revient sur les péripéties qui ont précédé cette nomination : les consultations sous la présidence du chef de l’Etat, la polémique à propos du départ de Habib Essid : devait-il démissionner ou solliciter la confiance du parlement comme le stipule la constitution ? Et finalement la désignation de Youssef Chahed, un quadra inconnu du grand public. Son nom était cité parmi d’autres. Mais il n’était pas le favori. Le président de la République à qui revenait la décision de nommer le chef de gouvernement selon la constitution avait dans un discours déclaré que c’était à la génération de Youssef de se préparer à prendre la relève, mais personne n’y avait fait attention. La surprise fut donc totale le président proposa le nom de Youssef Chahed. Il aura jusqu’au 18 aout pour présenter son gouvernement et solliciter l’investiture du parlement. Le plus dur reste à faire. C’est le titre de la couverture du numéro de Leaders.
L’autre dossier est consacré à un évènement qui a changé la face du monde même si personne ne s’en souvient aujourd’hui : l’invasion du Koweit un certain 2 aout 1990. Un ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Chedli Klibi, des ambassadeurs tunisiens alors en poste dans les pays de la région, témoins directs ou indirect de ce drame ainsi que des expatriés et des journalistes témoignent 26 ans après.
Le mois d’aout évoque pour les Tunisiens l’anniversaire de Bourguiba, mais aussi l’initiative dont il est le plus fier : le Code du statut personnel, le 13 aout 1956. Dans son article, a l’universitaire Dalenda Larguèche s’interroge : Soixante ans après : quel avenir ?
Dans ce numéro exceptionnel on pourra également lire deux interviews : la première de Chawki Tabib, président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption qui nous dresse un état des lieux peu reluisant, et la seconde de Laura Baeza, ambassadeur Chef de la Délégation de l’Union européenne qui évoque ses « quatre années intenses et exaltantes en Tunisie ».
Enfin, Mohamed Aziz Ben Achour nous dresse le portait de Ali Pacha, l'homme qui a plongé le pays dans une guerre civile sanglante.
SOMMAIRE
Editorial:
Sans l’appui de l’Ugtt, point de salut
News
En couverture
Youssef Chahed:Le plus dur commence
Le plaidoyer pro domo de Habib Essid
Nation
Le message des Etats-Unis à la Tunisie
Laura Baeza:Mes quatre années intenses et exaltantes en Tunisie
Le Code du statut personnel, Soixante ans après: quel avenir?
Chawki Tabib:La corruption, c’est pire qu’avant!
International
2 août 1990: Invasion du Koweït, Le déclencheur?
Chedli Klibi: Saddam sous l’emprise d’une logique d’un autre âge
L’ambassadeur Ahmed Ounaïes: J’étais à Moscou
L’ambassadeur Habib Kaabachi: J’étais au Koweït
L’ambassadeur Béchir Hantous: J’étais à Bagdad
L’ambassadeur Mongi Habib: J’étais à Amman
Abdelhay Chouikha: A qui a-t-elle profité ?
Taoufik Habaieb: J’étais au Koweït, j’étais à Tunis
L’ambassadeur Mohamed Ibrahim Hsairi: J’étais au Koweït
Noureddine Boutar et Adel Nakti: Comment nous avons couvert la guerre d’Irak
Orages en Turquie, dérapages de nos islamistes
Economie
Ali Kooli, DG de Bank ABC Tunis Solide, ambitieuse et à l’affût des bonnes opportunités
Chronique
Les maladies infantiles de la gauche tunisienne
Société
Ali Pacha ou la tragédie du despotisme oriental
Zouhaier Eljiss, le favori de Jawhara FM
Invincible Tunisie: Un livre-levier pour la diffusion de la culture militaire
In memoriam: Habib Slim
Pr Aïcha Hafsia "Hématologue": Ma mère était un homme
Billet
Pourquoi l’islam arabe génère-t-il autant de violence?
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