Les partis ne veulent pas être exclus de la nouvelle équipe gouvernementale
Rached Ghannouchi tient à ce que son parti soit présent dans le gouvernement d’union nationale «avec ses jeunes et ses femmes», tout en insistant sur la nécessité de prendre en compte les résultats des élections où Ennahdha est arrivée 2éme derrière Nidaa Tounès. Néanmoins, il s’est défendu de prôner un gouvernement sans quotas partisans. Le leader d’Ennahdha n’est pas le seul à réclamer des maroquins pour son parti. C’est le cas aussi de Kamel Morjane du parti El Moubadara qui avait proposé la veille à Youssef Chahed, des noms «susceptibles de faire partie du nouveau cabinet. On se rappelle aussi du clash entre Slim Riahi et Samir Ettaïeb au cours de la dernière réunion de consultation sous la présidence du chef de l'Etat à propos de la représentation des partis dans le gouvernement projeté. Un cabinet d'union nationale comprenant uniquement «des compétences politiques», comme il l'entend, ou un gouvernement avec des quotas partisans. C'est le dilemme cornélien de Youssef Chahed. Il a besoin des voix des partis pour son investiture au parlement, mais dans le même temps, il est conscient des risques encourus au cas où le prochain gouvernement serait une copie conforme du précédent cabinet. La solution serait peut-être d'opter pour une présence symbolique des deux grands partis.
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Si Youssef CHAHED n'a pas les coudées franches pour choisir son prochain gouvernement, il ferait mieux de démissionner de suite, car son action sera vouée à l'échec. Les partis politiques de tous bords, poussent inéluctablement le pays à la ruine. Tous leurs hommes sont dépourvus de patriotisme et d'honnêteté politique.