Nouveau couac à la Constituante: des députés d'Ennahdha se rebiffent
Le président CPR de la commission des pouvoirs exécutif et législatif et des relations entre eux, Amor Chetioui, a accusé les représentants du mouvement Ennahdha à l’Assemblée nationale constituante de gêner intentionnellement le fonctionnement de la commission "en s’obstinant à violer le règlement intérieur et à verser dans les interprétations selon leurs intérêts du moment ».
La réunion de vendredi de la commission avait été marquée par des divergences aigües entre les députés d’Ennahdha et les autres. Les premiers avaient d’ailleurs fini par claquer la porte de la commission.
Le différend a été provoqué par une suggestion faite par la commission générale de coordination et de rédaction au sujet d’un article du projet de la Constitution relatif aux prérogatives sécuritaires et militaires du Président de la République, lequel article avait été voté et son sort scellé par la commission compétente. Les députés d’Ennahdha membres de la commission ont exigé de soumettre de nouveau au vote le même article sur la base de la proposition de la commission générale de coordination et de rédaction. Demande rejetée en bloc par les autres membres de la commission, attachés, à eux, à ce que le président de la République soit le chef des forces armées et des forces de sécurité.
Le président de la commission des pouvoirs exécutif et législatif a aussitôt convoqué une conférence de presse pour accuser publiquement la commission générale de coordination d’avoir outrepassé ses compétences et de s’attribuer une fonction de recours contre des décisions déjà votées. Il a également réclamé « une enquête administrative immédiate » pour établir les responsabilités dans ce nouveau couac.
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Monsieur Chetoui, quand est-ce que vous allez comprendre qu'ennahdha se sert de vous et de ses autres partenaires (Etakatol, Wafa etc...) comme de simples collaborateurs ? Vous êtes et vous resterez pour eux, malgré vos barbes et celle de Ayari, comme des laïcs, donc des kouffars dont on se débarrasse comme des kleenex. Vous avez tout voté comme eux par solidarité mal placée même quand vous pensiez le contraire et maintenant qu'ils sont presque au bout de leur projet, vous ne comptez plus et votre avis les indiffère. Il vous reste encore une chance pour vous racheter, revenir à la raison et montrer à Bannani, Bhiri, Bouchlaka, Ayari et certains autres bornés que l'exclusion sans jugement ne peut pas se faire dans un État démocratique. Personne ne veut des pourris qui avaient pillé, torturé et même tué ; à mon avis, il faut les juger et les écarter de la vie politique à vie. Ce qui veut dire que les exclure sans discernement et sans jugement va faire de beaucoup d'entre eux, à juste titre, des victimes. Pour ma part, je ne suis pas d'accord avec ceux qui prétendent que ces personnes étaient toutes hautement placées dans la hiérarchie. J'en connais qui étaient au bas de l'échelle mais qui étaient plus nuisibles que certains ministres ou hauts responsables.
DE QUEL DROITS ? Je pensais que l’on avait tout vu, venant de ce parti Pour le pouvoir, Nahdha n'a pas hésité un seul instant à manier la langue de bois, le double, voire triple langage, à pratiquer emprisonnement, peur, brigades de la révolution, menaces, et même la loi, pour éliminer gêneurs et toute forme de concurrence politique. Et pourtant, l’ANC n’a qu’une légitimité réduite au minimum, pas de quoi se pavaner avec seulement 20% des suffrages exprimés. Dans une démocratie, la loi sur laquelle tous les espoirs devraient être permis, devrait être considérée comme l’émanation de la souveraineté populaire et c’est loin d’être le cas. Une constitution qui ne répondrait pas à ce principe élémentaire, n’aurait tout d’abord aucune valeur et ensuite aucun sens. Pourquoi ? Parce qu’aucun des membres de l’ANC n’a été élu au suffrage universel. Cette assemblée partisane est le fruit de la cogitation d’un esprit diabolique, sénile et vindicatif, animé par la haine. Quant aux membres de l’ANC, il est difficile de concevoir que ces individus triés sur le volet par le "diable personnifié" puissent se mettre corps et âmes au service d’un parti archaïque et rétrograde aux dépends du soutien nécessaire au peuple tunisien. Le temps de l’asservissement touche à sa fin. Même entre eux ils ne se supportent plus. Quand c’est trop, c’est trop. Les Nahdhaouis devraient commencer de réfléchir aux conséquences de leurs actes répréhensibles aux yeux de la nation…SOUVERAINE et changer leurs objectifs d’établir un régime islamique en Tunisie, ce pays jadis ouvert sur le monde et que ce monde maintenant rejette. Le discours du Président Hollande, parlant au nom de la communauté internationale et adressé hier soir aux islamistes du Mali, à été court mais très clair. "Partout où les islamistes seront, ils seront combattus avec la plus grande fermeté". Ce discours est aussi une mise en garde contre cet obscurantisme rampant qui menace la paix du monde. Que chacun en tire les conséquences
Il est urgent et impératif de recruter des conseillers permanents spécialistes dans le droit constitutionnel. La Tunisie n en manque pas. L Les tunisiens attendent une vraie constitution claire ,juste,et sûre.Et prônant la stabilité. Le 1erminstre peut changer plus souvent que le président de la république,alors il convient de lui confier la sécurité ,armeee,et sûreté nationale pour politique stable. Fakhfakh
Tous les problemes doivent etre resolus par la discussion, et le rapprochement des points de vu.
Je précise dans l article qui précède,je voulais écrire: qu il convient de confier l armée et la sécurité au président de la république. Fakhfakh
