News - 03.05.2012

Le SNJT déplore "une importante régression des libertés"

« Une importante régression des libertés acquises depuis la chute de Ben Ali en janvier 2011 » une phrase qui, à elle seule, résume le rapport publié jeudi à l'occasion de Journée mondiale de la liberté de la presse par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens

"La violence et les tiraillements politiques, la passivité et le silence du gouvernement face à l'émergence de milices responsables de troubles dans le pays sont les principales causes de cette régression", selon le rapport.

Quelque soixante journalistes ont été victimes d'agression physique depuis le 14 janvier 2011 notamment par la police, plusieurs d'autres ont été attaqués verbalement par des politiciens, des militants politiques et des policiers, a déclaré Néjiba Hamrouni, présidente du SNJT dans une déclaration à l’AFP.

Le rapport a mentionné également les déclarations de membres du gouvernement envisageant plus ou moins directement à une privatisation de la télévision publique.

 


 

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3 Commentaires
Les Commentaires
fathi - 04-05-2012 05:27

Le rapport du SNJT illustre parfaitement la situation de la presse Tunisienne. Le gouvernement d'annahdha prouve non seulement la faiblesse de proteger le journalisme Tunisien mais aussi sa profonde montalitee qui ne protege que ceux qui ponsent comme eux. Des qu'un journal n'est pas d'accord, il est attaque. Annahdha prouve qu'elle est basee sur le manque de resper et la violence. On regrette cette situation et appelle au respect du Journaliste.

khaled FEZZANI - 04-05-2012 07:34

La condamnation de la chaîne de TV Nessma n'est pas uniquement une atteinte à la liberté d'expression, elle représente aussi une atteinte à l'image du pays. Cette condamnation a été faite le jour même pour la liberté de la presse dont la Tunisie a eu le privilège de l’accueillir. La Tunisie était un pays phare pour les pays arabes et africains pour l'évolution des meurs et des libertés individuelles. L'attrait touristique et des investissement industriels étrangers était fonder sur cette image de pays arabe et musulman certes, mais ouvert, progressiste et moderne. Avec cette condamnation, la Tunisie a fait un grand pas en arrière.

Mhamed Hassine Fantar - 04-05-2012 08:55

La démocratie , c'est la liberté assumée de la Presse qui dénonce pour que la société civile se renforce et deviennent en mesure de représenter le peuple et de faire ce qu'elle se doit de faire. La société civile doit pouvoir exercer sa pression pour que le pouvoir trouve la bonne voie, non pas celle que nous propose le cheikh des oulémas mais celle de la modernité et de l'épanouissement du citoyen sur terre, épanouissement conscient et responsable. La liberté d'expression et de conscience est le point d'appui qui permet de soulever le monde.Hélas, la condamnation de Nessma n'augure pas le bien. Serait-ce la dérive de la révolution de Janvier?! Il a lieu de le craindre.L'apparition du Cheikh Karadhaoui sur nos écrans est promonitoire.Que faire? la solution est dans l'union des mouvements modernistes: leurs idéologies doivent conjuguer leurs forces pour la construction d'une Tunisie libre, moderne et ouverte sur la Méditerranée et sur le monde.Il faut se méfier des ambitions personnelles.Il faut savoir museler le moi haïssable.

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