News - 09.03.2012

Habib Kazdaghli, l'UGTT et l'ATFD plébiscités par l'applaudimètre au congrès d'Ettajdid

Dès qu’il a fait discrètement son entrée dans la salle du congrès d’Ettajdid à Ezzahra, Habib Kazdaghli, doyen de la Faculté des Lettres de la Mannouba et membre du parti était accueilli « en héros » comme n’a pu s’empêcher de le répéter l’un des militants. Poussé vers les premiers rangs, il était de plus en plus applaudi, à mesure qu’il avançait, puis, debout, la salle entonne l’hymne national.

L’ovation est réitérée lorsque Jounaidi Abdeljaouad, saluant les personnalités présentes et les invités de marque, mentionnera son nom. L’applaudimètre commence d’ailleurs à fonctionner, donnant une idée du degré d’appréciation des congressistes : l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates et l’UGTT raflent immédiatement des applaudissements nourris. Prenant la parole au nom du PDP, Iyad dahmani, connu pour ses dons oratoires, essayera d’en récolter autant et y réussira grâce à ses petites phrases enflammées. Les autres orateurs auront moins de succès, mais seront applaudis quand même.

Iyad Dahmani rappellera la lutte commune, mais aussi la participation dès le lendemain de la révolution au premier gouvernement et la concordance de l’analyse, quant aux enseignements à tirer du scrutin du 23 octobre et de l’impossibilité de participer à un gouvernement présidé par un parti dont le PDP, comme Ettajadid ne partagent guère les  conceptions. Il décochera ses fléchettes à la Troïka, mettra en garde contre « l’atomisation des partis politiques ennemie de la démocratie et obstacle majeur à l’alternance démocratique au pouvoir » avant de prononcer en verdict : « jamais nous n’avons le droit de nous présenter aux prochaines élections en rangs dispersés, en dehors d’un large front uni ».

Yassine Brahim (Afek Tounes), rappellera pour commencer qu’Ahmed Brahim l’avait dès le premier jour appelé «Cousin», lors des quelques semaines passées ensemble au premier gouvernement de la révolution. Il insistera sur les risques majeurs encourus actuellement quant aux orientations principales de la future constitution et  à la dégradation de l’image de la Tunisie, vecteur essentiel d’attractivité de l’investissement extérieur et, partant, de la relance économique.

Légende photo: Que peut recommander l'ancien Doyen de la Faculté de Droit, Pr Sadok Belaïd, à son collègue de la Manouba, Habib Kazdaghli?

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1 Commentaire
Les Commentaires
abla - 10-03-2012 13:50

il faut rendre aux hommes du savoir leur leurs fierte et leur placent ds la societe .le doyen de l'universite manouba est un nationaliste .

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