News - 15.12.2011

Emna Menif rompt le silence

C’est sa première sortie depuis sa démission du parti Afek Tounes. Emna Menif a choisi de rompre le silence qu’elle s’était imposé depuis plus d’un mois. Un texte court où elle développe deux idées majeures. D’abord, un mea culpa : le courant progressiste, bien que sociologiquement minoritaire dans le pays n’a pas su se mettre en phase avec la « volonté populaire de rompre avec tout ce qui pouvait lui rappeler l’ancien système ». Il lui reste aujourd’hui à faire « le travail de déconstruction/reconstruction, non seulement du discours mais surtout des références intellectuelles, des concepts et des schèmes pour parvenir à asseoir sa profondeur populaire». Elle s’interroge ensuite sur la nécessité de créer «un grand parti du centre».  Tout se montrant sceptique quant à la capacité des différents états-majors politiques à dépasser les querelles de chapelle, elle adhère totalement à ce projet à condition d’englober toutes les composantes de la société tunisienne et de s’appuyer  dans son exécution sur «un authentique appareil politique».

Lire aussi :

Le Grand Parti centriste : mythe ou réalité ?

Tags : Emna Menif  
Vous aimez cet article ? partagez-le avec vos amis ! Abonnez-vous
commenter cet article
9 Commentaires
Les Commentaires
Ahmed - 15-12-2011 17:29

En ce moment elle est plus utile dans un hopital qu'au sein d'un parti politique. Bara rabi maak ya bnayti.

Belaid - 16-12-2011 01:03

Cette introspection est nécessaire pour que la communication s'améliore et que le peuple comprenne mieux les enjeux. @Ahmed: continue à défendre ceux qui "yitbourbou" en prenant tout le pouvoir comme ceux qui étaient avant eux. Ils ne te seront pas reconnaissants, ils ne savent même pas qui tu es, et lorsque le hasard fera que tu te retrouveras de l'autre côté (comme beaucoup de néodestouriens fidèles se sont tout d'un coup retrouvés du mauvais côté du pouvoir), tu n'auras plus que tes yeux pour pleurer.

ALI D - 16-12-2011 09:20

Une phrase courte mais qui dit tout sur la défaite des démocrates. Merci Emna pour ton engagement, beaucoup n'ont pas eu ton courage et ont préféré rester à l'écart. Tu représente la nouvelle Tunisie, le combat ne fait que commencer. C'est vrai que les tunisiens veulent rompre avec l'ancien régime, mais pas vers un nouveau parti qui reprend les mêmes habitudes. Il faut prendre ses reculs et savoir rectifier le tir. Tu es déjà sur le bon chemin. Bonne chance

Hmida - 16-12-2011 09:54

Le titre de l'article et son contenu sont amusants. On dirait Ahmed Mesteri ou une autre figure historique qui a rompu le silence ... En fait c'est qui Emna Mnif ? et après avoir rompu son silence, je vois pas ce qu'elle apporte de nouveau, tout le monde savait et disait ça.

pauvre et heureux - 16-12-2011 11:13

Quand on n'a pas eu l'occasion d'aller à l'école à pied,monter dans le bus plein,sans avoir parfois le prix du ticket du restaurant.Quand on n'a pas gouté un seul jour de chommage..On ne peut pas comprendre.

Mhamed Hassine Fantar - 16-12-2011 12:12

La gauche et le centre-gauche se doivent et doivent à la Nation de chercher un terrain de réflexion et d'entente afin de rendre les masses populaires à même de recevoir et d'adopter les nobles idées de l'élite et afin de convaincre qu'ils sont ambitieux pour la nation et non pour eux-mêmes. Le choix de la langue reste fondamentale. En nous adressant au peuple dans une langue étrangère, sommes-nous sur la bonne voie. Ennahdha a réussi, parce qu'elle parle la langue du pays et grâce aux cellules de quartiers. Il faut y réfléchir.La démocratie, c'est le peuple.

Atlal ElMahdiyya - 16-12-2011 13:41

Assez de déchirement Pour pratiquer la politique, il faut d'abord savoir jouer le jeu democratique. La structure existe déjá, par ailleurss il faudrait á present negocier avec les parties politiques pour converger vers des positions conjugales au niveau des idées. A vrai dire le pays n'en veut pas d'avantage de dechirement. Mme Mnif avec tout le respect que j'ai pour elle, devrait chercher un autre partie aveclequel elle pourrait partager ses idées mais pas vers créer un autre partie et rechaffler de nouveau le jeu electoral. Ces recommandations s'appliqueront aussi pour Beji Caed Essebsi et tout les retardataires dans le processus electoral precedent. Ettakatol n'a jamais fermer ses bra pour cette Dame mais si elle veuille dominer la seine de ce partie, il faudrait le faire democratiquement au sein méme du party par recours au vote. Le carisme et le combat d'idées est lá. Elle doit le prouver surtout qu'en politique un caractére d'acier est la premiere chose qu'on devait avoir. Mnif n'en manquait pas.

ammou - 16-12-2011 14:20

Avoir le courage de se faire son bilan-critique c'est une grande qualité que les politiciens n'ont toujours pas le temps de faire! Analyser et évaluer ses précédentes actions et initiatives: c'est une règle d'or pour avancer en politique ! Bon courage pour notre belle Tunisie.

james-tk - 16-12-2011 15:40

Nous le saurons dans les semaines à venir à quelle sauce nous serions mangés,et quel mixeur va nous broyer? Cela dit,cette coalition d'intétêts personnels possède tous les atouts d'un échec patent!

X

Fly-out sidebar

This is an optional, fully widgetized sidebar. Show your latest posts, comments, etc. As is the rest of the menu, the sidebar too is fully color customizable.