L'Utica à Ben Jaafar : «Faites vite, la situation économique ne peut plus attendre ! »
L’impatience confinant à l'inquiétude des chefs d’entreprises pour la stabilisation générale, la restauration de la paix sociale et la relance économique se fait de plus en plus ressentir et les dirigeants des partis politiques, en road show commencent à en mesurer l’ampleur. Après la Bourse, c’est devant les dirigeants de l’Utica qu’a planché mercredi après-midi, le Dr Mustapha Ben Jaafar, secrétaire général d’Ettakatol. Signe d’intérêt, il était accompagné d’une forte équipe composée notamment de Khalil Ezzaouia, Mouldi Riahi, Khayam Turki, Lyès Fakhfakh, Zied Miled, Lobna Jeribi, Mehdi Ben Abdallah, Mourad Ben Mahmoud, Thouraya Hammami, Mongi Boughzela et Slim Arous. Une occasion d’ailleurs pour les mettre en contact avec les opérateurs économiques.
A l’instar de ceux qui l’avaient précédé à la même tribune, le Dr Ben Jaafar s’est montré « ouvert et positif », à l’écoute des chefs d’entreprise et soucieux de les rallier à la cause de son parti. L’instauration de l’Etat de droit, a-t-il affirmé sera capable de rassurer l’investissement tant intérieur qu’extérieur. La justice transitionnelle, puis la réconciliation nationale mobiliseront toutes les énergies. Il s’attendait à des questions sur le contenu du programme d’Ettakatol, surtout la partie économique, mais, c’est surtout sur la visibilité du processus général et les impératifs de gagner du temps qu’il a été le plus interrogé.
La présidente de l’Utica, Mme Wided Bouchammaoui a beaucoup insisté sur l’ampleur de la crise économique mondiale et son impact sur la Tunisie, appelant à une stratégie de relance accélérée des activités économiques. Abondant dans le même sens, les dirigeants de la centrale patronale craignent de voir les concertations entre les partis politiques traîner en longueur et se focaliser beaucoup plus sur les aspects politiques au risque de voir les urgences économiques en pâtir. Ne serait-ce que pour les ministères techniques, notamment ceux du commerce, de l’industrie et des finances, des consensus rapides gagneraient à se réaliser. « Déjà, l’international attend des signaux très forts, et l’interne réclame des assurances et des mesures pratiques », résume l’un des participants. Le Dr Ben Jaafar a, semble t-il, bien saisi le message.
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Les opérateurs économiques doivent être soutenus dans leur entreprise de création de richesses et de promotion sociale;des signaux forts sont nécessaires.A leur tour les managers d'entreprises doivent se reconvertir à la bonne gouvernance;des signaux sont également utiles."est la négociation gagnant-gagnant!
On ne le sait que trop, dés que les politiques accaparent l'actualitè en Tunisie, les problèmes économiques, de chômage, de coût de la vie et de pouvoir d'achat sont légués au dernier plan. Pauvres de nous, mais pourquoi avons-nous fait la révolution si c'est pour assister à ces mascarades politiciennes stériles de ces antipatriotes.