Opinions - 06.07.2011

Sfax, interdite de développement?

Au milieu des années 80, un « savant" découpage du territoire divise la Tunisie en 6 zones dont le centre-est  qui inclut Sfax. La « capitale » de cette zone étant Sousse.

Sfax devient ainsi une ville de seconde importance et perd son statut de capitale du sud et du second poumon économique du pays  et perd par conséquent le rôle de locomotive de toutes  les régions limitrophes. Ce découpage, qui est toujours en vigueur, est la manifestation tangible du plan machiavélique pour marginaliser la seconde ville du pays, une ville rebelle et qui ne s’est jamais alignée sur les tyrannies successives. Ce découpage a eu d’énormes conséquences en termes de décisions d’investissements publics, d’organisation de l’administration et d’aménagement du territoire.   Un exemple de cela est le fait que la direction régionale de la douane a été déplacée à Sousse. Ainsi certaines formalités administratives ne peuvent plus se faire à Sfax alors que Sfax dispose d’un des ports les plus actifs du pays. Second exemple est que Sfax occupe la 18ème place en termes d’investissement public par tête d'habitant. 

L’autoroute n’arrive à Sfax qu’en 2008.  L’aéroport n’a été aménagé que très tardivement après une multitude de » batailles » de la société civile locale. Un aéroport qui ne fonctionne actuellement qu’à 5%.  
(Sfax a été ainsi coupé des flux d’investissement étrangers. Elle n’attire aujourd’hui que 3% des investissements étrangers  alors qu’elle représente 10% de la population. Conséquence Sfax à loupé le virage de la mondialisation ).

Tous  ces  « freins « : absence de direction régionale des douanes , un port paralysé , un aéroport en veilleuse , un environnement  et  une qualité de vie médiocres n’ont  fait  que rendre la ville  enclavée, coupée du monde extérieure . Cela  a  entrainé  la  fuite  de  ses capitaux  et un manque d’investisseurs étrangers dans une ville  réputée par son dynamisme et  le sens de l’entreprenariat de  ses  habitants.

Le port ne fonctionne qu’à 30%/40% de sa capacité et le projet de le modernisé pour accueillir des conteneurs est encore sur le papier.  

L’acharnement des autorités fiscales  (contrôles fiscaux répétés contraignants et ciblés) et les incitations fiscales « bien étudiées », commerce parallèle, ont fini par vider Sfax de son industrie et de ses industriels soit pour fermer boutique ou pour aller s’installer dans les zones plus clémentes fiscalement.  CQFD : Sfax n’est plus le premier pôle industriel du pays qu’elle fut.

La qualité de la vie et l’état des infrastructures et des équipements publics est dans un état lamentable et indigne de la seconde ville du pays. Sfax a ainsi un taux de mortalité nettement supérieur à la moyenne nationale en raison d’une  pollution qui sévit depuis les années 50. Aujourd’hui une des usines NPK est fermée, la seconde SIAPE à peine à quatre km du centre ville continue à produire par elle-même autant de pollution que toute la zone industrielle de Gabes. La décision de fermer la SIAPE fut prise en 2008 pour être effective Juin 2011. Toujours rien à ce jour et les rejets de l'usine continuent à empoisonner  l’atmosphère , la mer et  la  nappe  la ville de ses senteurs.   Ces deux usines ont causé des dommages majeurs sur le littoral de Sfax coupant Sfax de sa mer. Une ville sur la côte mais qui tourne son dos à sa mer par la force des choses. C’est tout de même étrange que beaucoup de quartiers anarchiques s’entassent sur la côte alors dans le monde entier le bord de mer est toujours la partie la plus huppée.

Les 420 hectares de Taparura issus de dépollution de la côté nord infectée autrefois par la NPK) sont une vraie opportunité pour Sfax mais encore faut-il impliquer tout le monde dans la conception du projet et sortir du "voir-petit".

Autre chiffre marquant, Sfax a un taux de mortalité sur les routes supérieure à la moyenne nationale. Cela s’explique par l’état désastreux des infrastructures et l’absence de transport public. Routes et chaussées inadaptées et dans un état désastreux et soumis à la pression d’une circulation intense des automobiles  et des taxis individuels transformés en taxi collectifs font qu'on a plus de chance (façon de parler!!) de se faire tuer sur les routes des Sfax.  

Sfax a vu naitre un grand nombre de quartiers « sauvages » abritant 131 000 personnes issus d’un exode rural non maîtrisé et non géré. Ces quartiers occupent aujourd’hui moins que 2% de la superficie de la ville. Ceci veut dire des conditions de vie indignes, une vie  ni rurale ni citadine. Aujourd’hui ces quartiers exigent plusieurs centaines de millions de dinars d’investissement pour les réhabiliter, les intégrer dans la vie de la ville et pour donner à leurs résidents des conditions de vie décente.
Beaucoup des fils/filles de Sfax ont été obligés de quitter leur ville à la recherche d’un emploi prometteur ou de conditions de vie plus agréables ailleurs. Cet exode à double sens fait que le niveau du pouvoir d’achat a été baissé entrainant une paupérisation perceptible.

Tous  ces  « freins » : absence de direction régionale des douanes , un port paralysé , un aéroport en veilleuse , absence d’un statut de ville touristique, un environnement  et  une qualité de vie médiocres, etc. n’ont  fait  que rendre la ville  enclavée, coupée du monde extérieure . Cela  a  entraîné  la  fuite  de  ses capitaux  et un manque d’investisseurs étrangers dans une ville  réputée par son dynamisme et  le sens de l’entreprenariat de  ses  habitants.

Autre illustration du retard du développement : ce n’est pas pour rien que le prix du mètre carré est de l’ordre de 80-150 dinars dans les zones pour maisons individuelles alors que le prix d’un terrain équivalent sur Tunis serait de l’ordre de 500-700 TND et de 300-500 TND sur Nabeul ou Sousse.

Le retard du développement de Sfax n’a pas été le fruit d’un hasard mais d’une politique pensée, réfléchie et loin d’être innocente  par Ben Ali. Maintenant la donne politique a changé et l’équité entre les régions est possible.
Sfax doit reprendre son rôle de capitale du sud et  redevenir le second poumon économique de la nouvelle Tunisie, un poumon dont la Tunisie a grandement besoin en ces temps très difficiles. Ce rôle  elle  a  les  moyens de l’assumer.

Cela est possible grâce à une culture du travail et du travail bien fait et un fort esprit d’entreprenariat  mais cela ne se fera pas sans une mobilisation et une solidarité entre Sfax la ville avec son arrière pays et entre  la région de Sfax et toutes les régions du centre et du sud.

Enfin, il est grand temps de repenser notre modèle de gouvernance et de développement régionale avec comme objectifs une vraie autonomie, une solidarité et une complémentarité de toutes les régions de la Tunisie.

Imed Ayadi
Vice Président Association Beit El Khibra (– Forum Actions et Développement de Sfax)


 

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36 Commentaires
Les Commentaires
Patriote - 06-07-2011 12:10

Régionalisme , tribalisme, racisme... Si les intellectuels s'y mettent aussi, où on ira ? Franchement, c'est pas le moment... On a besoin d'union pas de ça

Bouraoui - 06-07-2011 12:19

Deux mots si Ayedi : Excellent Bravo !!!

Mohamed Mezghani - 06-07-2011 14:25

Très bonne analyse qui j'espère fera prendre conscience de l'urgence de revoir le développement de Sfax. Toutefois, comme l'a dit J.F. Kennedy: "Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays.". Pourquoi les sfaxiens qui comptent parmi les industriels et les hommes d'affaires les plus riches de la Tunisie préfèrent aller investir à Hammamet, Sousse, Tunis ou Mahdia et délaissent Sfax? Ils faudraient qu'ils reviennent à Sfax et pas seulement à l'occasion d'un mariage ou d'un enterrement. En tout cas il est important que des associations comme la votre existent, bonne continuation.

Houssine - 06-07-2011 14:32

Excellent article, mais le problème c'est que rien ne semble indiquer que le gouvernement actuel,i les médias ou les politiques ne mettent ce genre d'injustice au grand jour, Sfax a été tjrs ignoré et elle restera car les tunisiens ont tous à la tête que les sfaxiens ont l'argent et peuvent en sortir eux mêmes un vieux cliché qui a tjrs fonctionné et marchera encore alors que la vérité est que la situation de sfax est due à toute une politique voulue depuis 30 ans d'écartement et de paupérisation qui est nourrie par une gouvernance régionaliste connue de tous

Hakim - 06-07-2011 15:27

@ patriote: je suis sur que tu connais mal Sfax, alors ... !!!!!!

RAOUF KARRAY - 06-07-2011 15:28

Bravo Imed

sfaxienne - 06-07-2011 16:55

@patriote: Mr c pas du regionalisme! notre ville souffre depuis longtemps et juste Mr Ayedi , comme tout autre intellectuel, e senti le besoin de mettre en exergue les problèmes dont souffre son et notre ville. SVP essayez de nous comprendre car ce qui a été ecrit est tres reél!!

Tunisien - 06-07-2011 18:46

Patriote , deux mots : laisse les Sfaxiens s'exprimer rien que pour se défendre!!

Ennouri BENYOUSSEF - 06-07-2011 23:46

Oui , Sfax ne meritait pas un tel sort ! Elle paye un lourd tribut à la haine que vouait Ben Ali à Mansour Moalla qui s'etait permis de faire dans le journal Le Monde quelques critiques de la politique economique menée par Ben Ali ; Le problème de la Siape devrait etre réglé avec le demarrage de l'usine Mdilla 2 qui est supposée prendre sa relève . Sfax doit redevenir la capitale du Sud tunisien et etre dotée d'une certaine autonomie , à l'instar des autres zones du pays .

Alpha plus - 07-07-2011 00:05

Dans l'article on peut lire :" Sfax doit reprendre son rôle de capitale du sud" . Géographiquement et officiellemnt SFAX appartient a la région centre EST et non au Sud. L'appellation "SFAX capitale du Sud" relève d'une terminologie politique de l’ère de Bourguiba. Justement pour favoriser SFAX en récompense pour le congrès de 1955. Comme pour bourguiba qui est un grand régionaliste Sfax ne peut pas être appeler capitale pour Souse et Monastir ,aussi villes du centre EST, bourguiba l'a appelée capitale du sud . En conséquence tout les investissements devant revenir au sud ont été réalisée dans une ville du centre EST, CHU faculté de médecine , école d'ingenieurs

Tunisien - 07-07-2011 02:23

Bravo Imed, exellent article. Je rend également hommage aux Sfaxiens qui ont été injustement réprimés au temps de .., pour avoir défendu naturellement leur ville natale. Je suis assez confiant sur l'avenir de Sfax, car tant qu'il y aura des gens qui habitent dans cette ville, elle survivera avec sa culture.

Trigui samir - 07-07-2011 07:47

Bravo Imed pour ton article qui ne relate que la pure vérité-Maintenant il faut le dire haut et fort: Sfax a beaucoup payé pour le pays, il est temps qu'en retour le Gouvernement actuel ou à venir doit inscrire le développement de Sfax parmi ses priorités si non toute l'économie du pays en souffrira. 10% de la population vous dites, avec quelle représentation dans le Gouvernement et dans l'administration???????

Habib Bouomar - 07-07-2011 08:03

Par ces temps difficiles, le devoir national incombe à tous de ne pas trop titiller ou flatter les particularismes régionaux ou locaux. Cependant, je ne suis pas naïf au point d'ignorer "l'interdit" relatif qui a frappé Sfax, une ville qui m'est chère à un point que nul ne peux pas soupçonner. Je ne suis pas non plus aveugle au point d'ignorer les faits. Ce qui me heurte dans l'article de Si Ayadi est qu'il ignore le mal qui a été infligé à d'autres régions nettement plus malmenées que Sfax et qu'il gomme délibérément les raisons purement 'quantitatives" et normatives qui ont classé le Gouvernorat de Sfax dans la région du Centre-Est (niveau de développement et de revenu comparables, etc). Dois-je ajouter que ce classement est dû pour l'essentiel à un Sfaxien. Il ne faut pas que Si Ayadi ou d'autres versent dans le nombrilisme en mettant en danger l'unité nationale. J'espère pour la notoriété de Si Ayadi qu'il ne se portera pas candidat aux prochaines élections sinon son article ne sera considéré que comme une feuille de propagande éhontée et primaire.

héla sellami - 07-07-2011 09:47

Les 131000 habitants des quariers populaires que vous nommez "sauvages" est un nombre qui date de novembre 2009. Ahjourd'hui, il y en a encore plus, et c'est en ascension rapide.

Belguessem - 07-07-2011 10:37

Analyse pleurnicharde avec une franche mentalité de l'assisté pour qui tous ses problèmes sont de la faute de l'autre et qu'il faut tout lui servir dans un plateau. Revenez quelques années en arrière et vous allez vous rendre compte que la situation de Sfax incombe en 1er aux agissements des sfaxiens en particulier ceux qui avaient en main la municipalité de Sfax et que Sousse n'a rien à avoir avec les malheurs de Sfax comme il est stipulé dans cette analyse simpliste.

KALLEL Ahmed - 07-07-2011 10:53

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faker - 07-07-2011 14:21

Cette analyse "chauviniste" et régionaliste donne des arguments à ceux que veut dénoncer cet auteur de toute évidence natif de Sfax.

Salim - 07-07-2011 19:07

Excellent article, même si certains jaloux ne l'apprécie pas

Imed AYADI - 07-07-2011 22:53

Mon papier ne se veut ni du nombrilisme ni du régionalisme; une simple tentative de faire connaitre des faits peu connus par énormément de nos concitoyens. Le cliché de Sfax riche et prospère est simplement erroné. Ce papier n'est non pas non plus un dénigrement d'autres régions qui ont souffert et continuent à souffrir encore plus que Sfax. Je veux aussi insister que suite à la marginalisation de Sfax toutes les régions limitrophes ont payé un prix fort ; peut être encore plus que Sfax. Enfin, ma conclusion appelle à une solidarité et une complémentarité entre Sfax et les régions voisines et entre Sfax et son arrière pays car je pense que partager ses faits douloureux et un premier pas pour la construction et l’union et non l’inverse – en tout cas j’espère que le papier soit compris ainsi.

sami - 08-07-2011 03:23

Sfax n'a besoin que de ses droit comme les autres grandes villes pour redevenir capitale économique du sud. Excellent article si ayedi !!!

samir - 08-07-2011 09:44

@Alpha plus: investissement destine au sud ou est, quelle différence pour Sfax puisqu'elle n'a même pas reçu ces 10% d'investissements publics qu'elle a droit (vu 10% population), si vous chercher une région favorisée, tout le monde la connait mais ne la site pas, mais lorsqu'on parle du droit de Sfax, la on ouvre le sujet de régionalisme... si sfax a une bonne infrastructure pourquoi alors les investisseurs étrangers la boudent, pourquoi les investissement étranger ne représentent que 3% des investissements( dont la moitié pour pétrole et gaz naturelle), Si sfax a une telle infrastructure pourquoi même les sfaxiens investissent en dehors de Sfax plus qu'a Sfax. Pauvre Sfax, on ne vous donne rien et vous n'avez même pas le droit de réclamer vos droits.

Patriote - 08-07-2011 09:55

j'en conviens qu'il n'est nullement pas le moment. Article riche ...oui et comportant des vérités! mais Sfax n'est pas la seule région ayant été "coupée du monde extérieur". Tous conscients des dégâts et sommes tous appelés à bâtir notre nouvelle Tunisie! Il est grand temps de proposer des solutions....

Khaled - 08-07-2011 13:46

L'article de Imed Ayadi est fort lucide et évoque les "sujets qui fâchent". Imed s'est bien gérdé de régionalisme, et il a fait abstraction du favoritisme antérieur et évident au profit des régions voisines du Nord... Pour centrer la problématique sur la nécessaire Mise A Niveau de Sfax pour le bien de ses habitants, mais aussi pour "aider" les autres régions défavorisées dans leur développement. L'hyperconcentration sur Tunis actuellement ne peut pas soutenir le développement du pays, c'est prouvé. Il faut aussi une Sousse forte, une Beja forte, etc. et que Sfax retrouve sa force également, ce serait un juste retour à la normale après 30 ans (depuis Mzali) de politique anti-sfaxienne. Merci Imed d'avoir écrit clairement tout ceci, et espérons que les sfaxiens sauront saisir les circonstances actuelles pour reprendre en main leur région.

Houssem - 08-07-2011 15:44

@Patriote: Si Sfax pouvait disposer de son argent elle ne serait pas arrivée là où elle est maintenant et cela contrairement aux autres régions y compris Tunis qui ne sauraient survivre que grâce aux coups de pouce de l'Etat..

Autre Patriote - 08-07-2011 19:43

Pour moi, c'est samir trigui qui a vu juste. Les régions délaissées (dont Sfax, bien sûr) n'ont pas eu, ou plutôt n'ont pas pu avoir, de représentation significative dans les organes de décision du pays. Exemple de ce qui s'est très souvent produit depuis Bourguiba (et amplifié sous Ben Ali): un grand directeur dans un ministère ou un organisme important s'en va à la retraite; il est alors remplacé par "un des nôtres". C'est une même clique qui décide et qui joue de toute son influence pour placer leurs chérubins. Ces derniers devront bien sûr œuvrer pour garder la ligne directrice que leurs "parrains" ont décidé pour le pays tant sur le plan politique (via le RCD ente autres), économique, développement régional ... tout ceci facilité par un accès aisé de ces personnes au président et à son entourage. Pour le futur, les prochains gouvernements devront veiller scrupuleusement à cet équilibre entre les régions au sein des grands décideurs de notre administration, et pas seulement dans les postes « visibles » tels que ministres ou secrétaires d’état. En conclusion, Rajhi n’est peut-être pas totalement dans le faux.

Radhi Abdelkafi - 09-07-2011 00:20

un bon article si Imed , nous sommes optimistes sur le sort de Sfax . Mais en nous mobilisant tous sur notre chère ville.

TAOUFIK MKAOUAR - 09-07-2011 09:50

Suggestion pratique pour faire avancer la réflexion sur la problématique du développement régional :Répartir les recettes publiques (fiscales et non fiscales) en deux parties, la première (60%) servira à faire face aux dépenses à caractère national (administrations publiques et investissements lourds :autoroutes, barrages etc) et la deuxième (40%) sera distribuée entre les régions (au prorata de leur population) et servira à financer les besoins de développement régional tels qu'identifiés, lancés ,gérés et suivis par un conseil régional ÉLU

Mohamed Ennouri - 09-07-2011 13:31

Les Sfaxiens nous ont tellement donné une image idyllique de leur ville qu'il est difficile de croire ce qu'on lit dans cet article. En somme, j'en conclus que tout ce qui a été dit avant n'était que poudre aux yeux et fanfaronnades.

medhaffar maher - 09-07-2011 14:15

une réalité méconnue par beaucoup de concitoyens malheureusement , Sfax doit compter sur ses enfants avant tout . la marginalisation de sfax est une décision bien réfléchie et bien exécutée du pouvoir politique . loin d'un esprit régionaliste il est temps de corriger cette injuctice et redonner à la capitale du Sud sa vrai dimension. une remarque s'impose c'est que beaucoup de sfaxiens avaient choisi une attitude très timide voir complice face au pouvoir ou tout simplement démissionner . Merci Jmed pour cet article

hichem chebil - 09-07-2011 18:57

L’état actuel de la ville de sfax tel qu'il est décrit par Imed est tout a fait réel, j'ai eu l'occasion d'aller à Sfax a plusieurs reprises entre 1997 et 2010 et je ne suis pas du tout originaire de sfax mais je me rappelle très bien avoir dit à plusieurs reprises que l'entrée de cette ville (coté sidi salah) n’était pas du tout a la hauteur d'une ville avec autant de potentiel Sfax a été un relais important pendant la révolution, il y a eu une mobilisation exemplaire à sfax qui a donné beaucoup de puissance au mouvement. J’espère que les choses s'arrangeront et que sfax aura les moyens nécessaires pour rayonner comme il se doit .

Karim AMOUS - 25-07-2011 01:46

Sfax, en convalescence: http://www.tixup.com/chroniques/6617-chronique-sfax-en-convalescence.html

emna ayedi - 12-08-2011 09:46

wallahi bien dit si imed bravo

Ben Salah Mohamed Ridha - 13-08-2011 12:18

Merci M. Imed sa me touche au cœur se que tu ecrie.je suis de Sfax j'habite Tunis je fais une navette mensuel je vis toujours cette différence entre les gouvernera de sahel, tunis et Sfax sur tout quand je regarde la saleté la pollution la mauvaise infrastructure.... Mais il faux avoir une révolution sfaxienne sur tout niveau

Sfaxien - 01-09-2011 22:37

Alors, quoi de neuf à Sfax depuis la sortie de cet article, à t-on ajouter quelque chose genre un échangeur, une route. A t-on dépolluer, genre fermer le siap ou réduire ses émissions radioactives. Rien évidement, puisqu'on veux démolir les Sfaxiens depuis longtemps, avant même le sale Ben ali qui n'a fait qu’exécuter ce que d'autres voulaient depuis très longtemps et ça continue ! ! C'est la macabre vérité les amis, il faut s'y faire ! ! !

ELLEUCH - 12-09-2011 23:01

si vous voulez une nouvelle sfax ,la reponse est dans les mains des sfaxiens eux même ,n'attendez pas que le gouvernement vous aide , car vous n'aurez jamais cette aide, bougez, reagissez , je suis sur qu'a sfax il y a suffisament de talents qui peuvent changer leur ville,

Nejib AMMOUS - 15-08-2013 16:17

A celà s'ajoute l'absence d'une participation effective des compétences et des citoyens de Sfax dans la promotion de la région à travers notamment les Conseils Municipax . En effet ; ces conseils sont délaissés à des membres et des managers pour la plus part techniquement incompétents vis à vis de la mission(!)et qui oeuvrent pour des intérrêts particuliers immédiats sans une vision collective intégrée ; sans palnification moyen et long terme Je note en particulier l'absence d'une démarche intégrée pour promouvoir un plan d'urbanisme ambitieux ; socialement équilibré et fondé sur le concept de développement durable . Ce plan devra présenter la vision d'aménagement et de développement du territoire de la Ville ainsi que les mesures servant à mettre en œuvre les orientations et les objetifs qui en découlent -Habitats -Transport -Qualité de vie et équilibre socoial -Déveoppement économique -Protection de l'environnement Il ne s'agit pas de bétonnet ; bétonner et bétonner !

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