News - 09.05.2011

Les Partis appellent à la concorde pour la sécurité et la stabilité du pays

Les partis politiques ont mis l'accent, dans des communiqués publiés lundi, le rôle des milieux politiques et des composantes de la société civile dans la sensibilisation des citoyens, dans toutes les régions, à la gravité des dérives sécuritaires qui menacent le processus de transition démocratique et les acquis de la révolution du 14 janvier.

Ils incitent, en outre, le Gouvernement transitoire à faire preuve de transparence, afin de regagner la confiance du peuple et oeuvrer pour la stabilisation de la situation.

Le parti de l'Union démocratique unioniste (UDU) a proposé, dans ce sens, la coordination entre les partis politiques pour organiser des meetings communs, afin de sensibiliser les citoyens dans les différentes régions aux dangers des dérives sécuritaires et sociales.

Il appelle, à cet effet, la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, ainsi que l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) et l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP), ainsi que les médias, à l'organisation de campagnes de sensibilisation à cet effet, parallèlement à l'établissement d'un agenda clair par le Gouvernement provisoire fixant les prochaines étapes.

De son côté, le Parti de la réforme et du développement (PRD) a expliqué que la situation politique et sécuritaire précaire montre le manque de confiance entre les parties actives, ce qui confirme la nécessité de préparer un climat politique qui aide à l'organisation d'élections pluralistes et transparentes, pour l'instauration de la légitimité requise.

Il estime que la réduction de la tension politique exige "des formules consensuelles entre les acteurs politiques et sociaux dans leurs différentes positions."

Le Parti du Mouvement citoyen a souligné que le dialogue direct, constructif et responsable, est à même de rétablir la confiance du citoyen et consolider la stabilité.

Il propose d'organiser une rencontre de concertation ouverte réunissant le Gouvernement provisoire, le président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, les secrétaires généraux des partis et les hautes directions militaires et sécuritaires "afin d'établir un plan consensuel national, un document de référence et des décisions stratégiques contraignantes, en vue d'instaurer une base référentielle conférant la légitimité aux institutions et servant de point de liaison entre les fondements de la nouvelle république".

De son côté, l'"Union populaire républicaine" relève l'absence "d'une conception claire prenant en considération la gravité des dangers et des dérives qui menacent le pays et sa révolution, et préparant une transition démocratique, sur la base de la volonté du peuple".

Il propose d'organiser un référendum populaire autour du maintien ou du report des élections de l'assemblée nationale constituante.

De son côté, le Parti de l'Unité Populaire (PUP) a affirmé que la recrudescence de la violence et l'incendie des biens publics et privés à la suite de l'évasion de plusieurs détenus des prisons soulèvent plus d'une question sur les forces rétrogrades et les mouvements contre-révolutionnaires et exigent la détermination des responsabilités en toute transparence.

Le Premier ministre du gouvernement provisoire qui a fait son apparition sur le petit écran pour restaurer la confiance des tunisiens, a-t-il relevé, n'a pas répondu aux principales questions, ce qui a donné lieu à des interprétations sur les nouveaux lobby, leurs desseins, leurs sources de financement, leurs agendas ainsi que sur la responsabilité de certains partis dans les actes de violence.

L'alliance nationale pour la paix et la prospérité a appelé les différentes composantes du peuple tunisien à faire preuve de vigilance, de responsabilité et de patriotisme pour faire front contre les forces rétrogrades qui n'ont pour unique objectif que de faire avorter la révolution.

Il a, également, souligné la nécessité de respecter les règles déontologiques régissant les relations entre toutes les parties politiques et de parvenir à un consensus sur l'impératif de réussir la transition démocratique.

Il a, à ce propos, mis l'accent sur l'impératif de ne pas semer la discorde et de préserver le droit des journalistes dans l'exercice de leur profession en toute liberté et responsabilité.

Par ailleurs, l'Alliance nationale pour la paix et la prospérité a condamné vivement la violation par les autorités libyennes de l'intégrité du territoire tunisien, réaffirmant le soutien du parti au peuple libyen en cette rude épreuve.

Pour sa part, la Commission constitutive du Parti des démocrates libéraux s'est déclarée préoccupée face à la réaction des forces de l'ordre à l'encontre des citoyens, des journalistes et des activistes politiques qui étaient, vendredi après-midi, au centre ville de Tunis.

La chasse aux manifestants et leur agression dans les rues adjacentes, a-t-il affirmé, ne peuvent qu'attester que les forces de l'ordre n'ont pas changé leur attitude et leur comportement vis-à-vis des composantes de la société tunisienne.

De son côté, le Parti «Al-Wifak Al-Jomhouri» a dénoncé les actes de violence commis, vendredi dernier, à l'avenue Habib Bourguiba, contre les citoyens, mettant l'accent, à ce propos, sur la nécessité d'opter pour une réconciliation entre le peuple et les services de sécurité.

Dans ce contexte, il s'est dit étonné de voir des agents de l'ordre agresser violemment des jeunes et des journalistes, appelant le Premier ministre à prendre toutes les dispositions nécessaires contre tous ceux qui ont dépassé leurs attributions.

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11 Commentaires
Les Commentaires
Wild Sidi Bouzid - 09-05-2011 19:35

mieux vaut tard que jamais ! Enfin, les opportunistes se sont réveillés.

laabed - 09-05-2011 23:38

personnellement j'accuse beaucoup de partis politiques de rallier aux casseurs aux ennemis du pays , les partis politiques ne sont pas seulement un bureau politique dans la capitale mais malheureusement des militants- casseurs , des milices au sens propre, des pyromanes au nom de la révolution.le discours d'une grande partis de ces partis est tellement violent qu'il n’engendre que la haine et le désastre.

patriote - 10-05-2011 08:17

Dans les rares cas où les médias parlent des partis politiques qui demeurent dans leur majorité dans leur torpeur,on cite uniquement le nom du parti politique(qui restent encore parfaitement inconnus par le citoyen dans leur majorité),je propose qu'il faut lui adjoindre, en même temps, le nom de son secrétaire général ou son président pour que le citoyen puisse mette une étiquette sur chaque parti et qu'il puisse voir plus clair et peut choisir en toute connaissance de cause ;mais en donnant seulement le nom du parti, cet acte donnera uniquement l'avantage aux 2 ou 3 partis connus et le résultat des consultations sera forcément biaisé ,les autres n'ont aucune signification pour le commun des citoyens;le temps presse,il faut se dépêcher messieurs les journalistes,c'est votre tâche et responsabilité d'éclairer le citoyen sur l'identité des partis ,leur programme....dans le respect de la déontologie journalistique.

amlazhar - 10-05-2011 10:22

il faut qu tout les partis democrate se mettent d accord a mettre fin a cette discorde et s unissent pour sortir notre pays de cette crise ..et qu on passent de bonne vacances . personellement je n ais aps encore reserve mon billet pour cet ete j attend que ca se calme alors faite vite on veux rentrer nous les immigres et faiter la democratie on a beaucoups souffert ...allez on compte sur tout les partis ...

mokaddem - 10-05-2011 10:23

OUI A LA CONCORDE MAIS SANS LES PARTIS EXTRÉMISTES ET ISLAMISTES

A. CHERIF - 10-05-2011 10:37

ENFIN! VOILA CE QU'ON APPELLE UN SURSAUT PATRIOTIQUE UN PEU TARDIF MAIS ENFIN.

Ben selma Fredj - 10-05-2011 12:05

Enfin, c'est ce dont a besoin le citoyen Tunisien , il n'a plus besoin de vivre des conflits, il a besoin d'être reconforté , au fond , il s'en fou de la politique car de part son vécu , il n'a connu que des hommes faisant de la politique par iniérêt. le passé a forgé nos hommes politiques de telle façon qu'ils sont arrivés à comprendre que ça ne sert à rien de se bagarrer ou de s'insulter pour arriver à convaincre autrui. Alors faites de la bonne politique et ne laissez pas la politique faire de vous des ennemis, cela affecterait le climat social et on n'en manque pas. Unissez vous et prouvez nous votre amour pour votre notre patrie.

Noury - 10-05-2011 15:35

En dehors des forces occultes dont tout le monde parle mais personne n’arrive à les nommer ; si l’on essaie de comprendre ce qui pousse certains citoyens à descendre dans la rue, au départ pacifiquement et ensuite avec violence suivant la réaction des forces de l’ordre, ce n’est rien d’autre que les RUMEURS. Si l’on y ajoute un mot ou deux exprimés par une personnalité et mal interprétés, la situation n’a pas besoin de plus d’ingrédients pour s’enflammer. Le mal est aggravé par le fait que la majorité des citoyens pensent qu’ils sont les mieux placés pour exprimer leurs idées par eux-mêmes et à leurs manières, au lieu de faire confiance à un parti ou un autre pour les représenter. A ce jour, aucun des partis déclarés n’a officiellement fait part de son programme détaillé pour que les citoyens puissent adhérer à leurs idées et leur faire confiance pour les laisser conduire les négociations pour eux. En cette période d’incertitude et de manque de confiance, un des moyens pour éradiquer les rumeurs et maintenir le calme, c’est d’informer les citoyens au quotidien sur les actions entreprises par le gouvernement pour conduire le pays vers les élections programmées. Ces déclarations devront être obligatoirement suivies d’interventions de la part des partis pour approuver ou faire des propositions pour avancer. Il ne faut pas attendre que la casse ait lieu pour ensuite dénoncer et appeler au calme. Il faut expliquer, convaincre et canaliser les citoyens afin d’éviter que certaines personnes indécises aient besoin d’exprimer leur mécontentement, quelquefois non fondé, par les moyens constatés ces derniers jours.

Jerbia - 10-05-2011 15:45

Le PLM (parti libéral maghrébin) a aussi publié sur son site un manifeste ds ce sens

bensassi - 10-05-2011 18:10

En lisant le reportage d'Achourouk et en regardant les reportages de la TV Syrienne il n'y a aucun doute qu'il a une entreprise à déstabiliser les pays arabes,car si en Syrie le régime est encore en place le changement de régime en Tunisie ne devrait pas inciter aux émeutes payées cash et le faux journaliste correspondant d'une page facebook de Londres devrait nous ouvrir les yeux car il y a une vraie tentative de "somaliser" notre pays en y installant l'anarchie ,la peur et l'insécurité.Devrait-on en conclure que naivement tout le monde a cru à la révolution alors que nous sommes tous manipulés de l'extérieur et de l'intérieur.Nous nous réoujissons tous du changement du régime meme si des mains invisibles ont aidé dans ce sens mais que l'entreprise de déstabilisation continue il faut en chercher vite les auteurs et en informer le peuple.Je propose que tous les politiques et les médias s'abstiennent pendant une semaine de tout débats politiques qui peuvent envenimer la situation et d'éviter de rapporter des informations sur les émeutes pour voir plus clair

gueblaouiM - 10-05-2011 18:48

Parce que des fractures existent ,toute initiative pour faciliter la réconciliation nationale ne peut être qu'applaudie,il est à souhaiter que que ces appels ne sont pas des manoeuvres électoraliste, mais de toute façon on ne peut qu'accorder un préjugé favorable ,l'avenir nous montrera si on ,ne s'était pas trompé , et sûr que la leçon sera retenue.......

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