News - 02.05.2011

Saisie de 37 pièces archéologiques au domicile de Moncef El Materi

Trente-sept pièces archéologiques ont été saisies, lundi, par les unités de la sécurité publique de Carthage, dans la maison, située à Carthage Dermech, de Mohamed Moncef El Matri, père de Mohamed Sakher El Matri, gendre du président déchu.
 
Le chef de la brigade de la police judiciaire de Carthage, Houssame Chekki a indiqué à l'agence TAP que des informations leur sont parvenues concernant des déplacements douteux, depuis samedi, dans cette maison.
 
Une commission rogatoire du ministère public leur a permis l'accès à cette demeure où les pièces archéologiques ont été découvertes enterrées.
 
La même source a ajouté que l'enquête se poursuit pour rechercher d'autres pièces archéologiques, dans la maison.
 
L'archéologue Moez Achour a confirmé, à l'agence TAP, que ces pièces remontent à des siècles et chacune d'entre elles raconte une partie de l'histoire de la Tunisie.
 
Les pièces sont, notamment des peintures sur marbre avec des portraits de personnages historiques, des colonnes qui datent des époques hafside et ottomane, des boulets de catapulte de l'époque romaine et des bassines très anciennes.
 
L'archéologue a affirmé que les 37 pièces saisies jusqu'à présent "n'ont pas été volées au musée national". Il a ajouté que la récupération de ces pièces du patrimoine par la communauté nationale a été rendue possible grâce à la révolution.
 
Les propriétaires de la maison Mohamed Moncef El Matri et son épouse n'ont pas pu être entendus, dans le cadre de l'enquête judiciaire, étant établis, depuis trois mois, à l'étranger.
 
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3 Commentaires
Les Commentaires
Souhaita - 02-05-2011 21:47

tel père tel fils

hella - 02-05-2011 21:56

voleurs voleurs voleurs!!! la HONTE!!

Tébourbi R - 02-05-2011 22:00

Le peuple attend des résultats, des verdicts qui condamnent ces dilapidateurs de Notre Tunisie. Trop de points d'interrogation s'accumulent. La majorité des brigands ont eu le temps de quitter le pays et aller vivre ailleurs où ils ont préalablement placer l'argent du peuple. A ce jour aucun verdict, aucune condamnation, le pauvre petit est poursuivi pour consommation d'un joint. Notre justice a l'air d'être bien handicapée. La révolution tunisienne fait preuve de trop de naïveté ou de noblesse envers une racaille, une mafia qui a spolié des citoyens, qui a accaparé 40 % de l'économie du pays et qui a Tué. Le peuple demande JUSTICE. L'absence de rapidité laisse penser à une certaine complicité ou la peur de l'effet domino.

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