Raouf Najar : Hamadi Agrebi, le virtuose
 
                             Tout au long d’une  brillante carrière de 26 ans au sein du Club Sportif Sfaxien et de  l’équipe nationale, Hamadi Agrebi avait toujours fait montre non seulement d’un  talent exceptionnel, mais aussi d’une modestie exem¬plaire. Ses  prouesses sur le terrain, comme sa gentillesse légendaire lui ont permis  de gagner le coeur de milliers de fans. Pour lui rendre hommage, un  ouvrage collec¬tif vient de lui être consacré. L’auteur, notre confrère  Mohamed Kammoun, y retrace son parcours et recueille de nombreux  témoi¬gnages. En bonnes feuilles, les témoignages de Me Raouf Najjar et  Dr Mohamed Aloulou, deux enfants du CSS et deux anciens ministres de la  Jeunesse et des Sports.
Tout au long d’une  brillante carrière de 26 ans au sein du Club Sportif Sfaxien et de  l’équipe nationale, Hamadi Agrebi avait toujours fait montre non seulement d’un  talent exceptionnel, mais aussi d’une modestie exem¬plaire. Ses  prouesses sur le terrain, comme sa gentillesse légendaire lui ont permis  de gagner le coeur de milliers de fans. Pour lui rendre hommage, un  ouvrage collec¬tif vient de lui être consacré. L’auteur, notre confrère  Mohamed Kammoun, y retrace son parcours et recueille de nombreux  témoi¬gnages. En bonnes feuilles, les témoignages de Me Raouf Najjar et  Dr Mohamed Aloulou, deux enfants du CSS et deux anciens ministres de la  Jeunesse et des Sports.
  
  Le plus doué de tous
  
  Kristic, l’entraîneur qui l’a découvert, un homme exigeant et puriste  jusqu’au bout des ongles, ne put s’empêcher de dire lorsqu’il le vit  jouer : « Mais que vais-je donc lui apprendre ?».
Agrebi savait en effet tout faire. A 13 ans, déjà, il attirait la grande foule qui venait très tôt le matin admirer les exploits de ce jeune prodige. Aujourd’hui, encore, le public va au stade pour lui et vit dans l’attente furtive d’un instant privilégié, d’une lumière jaillissante des pieds de cet artiste à l’inspiration si féconde.
Dans un jour de grâce, Agrebi est éclaboussant de génie, réinvente sans cesse ses oeuvres d’art. Indicible est alors le bonheur du puriste au spectacle de tant de créativité et de facilité insolente.
C’est qu’il est incontestablement le plus doué de tous. Un joueur à part qui tutoie la qualité. Quand il le veut. Lorsqu’il est inspiré. Mais il ne l’est pas toujours. Comme la plupart des artistes, il rechigne à l’ouvrage. Il se contente d’être le plus fort.
Et n’a jamais voulu devenir le plus grand. Peu étonnant alors qu’il a longtemps refusé la sélection et refusé l’offre alléchante d’un grand club français. Les gens regrettent son irrégularité. Mais lui, peu dévoré par l’ambition, évolue au gré de l’inspiration. C’est un amateur qui n’aspire qu’à une vie tranquille, sans soucis, faite de gaieté et de joies toutes simples.
Raouf Najar
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