Mohamed Ennaceur - Chedli Klibi: Une fibre sociale aussi (Album photos)
Par Mohamed Ennaceur - J’ai connu Chedli Klibi dans les années cinquante et avant même la proclamation de l’indépendance. J’étais encore étudiant à l’Institut des hautes études de Tunis et il venait de rentrer en Tunisie après avoir terminé ses études à Paris, pour commencer une carrière dans l’enseignement.
A l’époque, j’étais membre de l’exécutif de l’Uget et il faisait équipe avec Ahmed Ben Salah et Mustapha Filali au sein de l’exécutif de l’Ugtt. A l’Uget, nous avions pour ces jeunes professeurs, nos aînés, une sympathie particulière et apprécions chez eux l’engagement nationaliste et le militantisme syndical. Ils représentaient pour nous à l’époque les porteurs d’un projet de société auquel nous avions adhéré et nous nous sommes retrouvés avec eux après l’indépendance dans le même mouvement national qui a édifié l’État national, social et moderne.
Dans les années soixante-dix, nous nous sommes retrouvés Chedli Klibi et moi-même dans les structures du parti et plus précisément à la tête de la cellule destourienne de Carthage, lui comme président et moi comme secrétaire général. C’est là où je l’ai connu de près et apprécié ses qualités humaines et sa fibre sociale à travers sa proximité avec les militants et les citoyens et à travers les nombreuses réalisations qu’il a accomplies en tant que maire de Carthage au profit des habitants des quartiers populaires de Maalga, Yasmina et Mohamed Ali.
Aux hommages mérités rendus à ce grand homme politique, promoteur de la culture, j’aimerais ajouter celui que je porte à l’homme dans la plénitude de sa dimension sociale et humaine.
Mohamed Ennaceur
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