Fakhfakh doit chercher de suite un ministre des Finances, Ali Kooli a décliné la proposition
Surprise, surprise ! A quelques heures seulement de l’annonce à 18 heures de la formation de son gouvernement, Elyès Fakhfakh n’est pas encore au bout de ses peines. Tout de suite, il doit trouver un ministre des Finances. Compétent et acceptable. Jusqu’à la dernière minute, il comptait pouvoir rallier à ce poste bien délicat, une grosse pointure en la personne d’Ali Kooli. Une pièce maîtresse de son dispositif vient de lui claquer entre les doigts. Directeur général de Bank ABC, après avoir été dans les mêmes fonctions à la tête de l’UIB – Société Générale à Tunis, puis dirigé les filiales bancaires de la Société Générale au Japon, au Vietnam et en Jordanie, Kooli est doublé d’un fin politique, discret, et d’un inspirateur d’équipes très raffiné. Il était parmi les fondateurs d’Afek Tounès en 2011, avant de prendre ses distances avec ce parti ces dernières années et renoncer à y renouveler son adhésion, préférant entretenir son indépendance.
Soigneusement gardé confidentiel, le nom d’Ali Kooli n’a été fuité par l’entourage de Fakhfakh et des partis de sa coalition, que vendredi en fin d’après midi. Sauf que l’intéressé lui-même n’y avait jamais donné son accord, alors que les partis consultés, sans qu’il ne le sache, l’ont tous adoubé.
Le compte-à-rebours est très serré. Pressé par l’heure butoir de 18 heures, Fakhfakh risque de mettre en jeu ce département crucial, à la va vite, entre des mains peu expertes et appropriées. Bien que la Tunisie regorge de compétences.
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