En attendant la séance plénière de l'Assemblée ...
«Notre maison brûle et nous regardons ailleurs». Cette phrase de Jacques Chirac illustre bien la situation que nous vivons. Nous nous inquiétons de ce qui se passe sur nos frontières, en Libye et même bien au-delà, en Irak ou au Yémen, alors que notre pays n'est pas mieux loti, confronté comme il l'est depuis des années à une crise multiforme: à la fois politique, économique et culturelle que nous n’arrivons pas à juguler. Après les élections, on avait cru un moment en finir avec l'instabilité politique. Il fallait se détromper. C'est une nouvelle phase de tiiraillements, qui commence. Désigné par le parti majoritaire, Habib Jemli va s'employer pendant plusieurs semaines à former un gouvernement de compétences. L'annonce de sa composition mettra le feu aux poudres. Exclus du gouvernement, les partis vont tout faire pour le saboter. Il est peu probable qu'il obtienne le vote de confiance ce vendredi à l'ARP. Retour à la case départ. Trois consultations électorales en quelques mois n'auront pas suffi à restaurer cette stabilité qui nous fait défaut depuis la révolution. Bien malin est celui qui peut nous prédire de quoi l'avenir du pays sera fait.
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Notre maison ne brûle pas, la preuve est que la plupart des ministres proposés ont une experience internationale, et ont travaillés dans d´ autres pays. Jeaques Chirac ne regardait certainement pas du même côté.
جاء وقت قراءة الفنجان تمر أو لا تمر بعد وضع الشروط بين الرفض والضغط، صحة لأمكم الوطن ليه اهله