En exclusivité Leaders magazine lève le voile sur Habib Jemli, sa démarche pour former le gouvernement, ses relations avec Ennahdha, ses études, sa famille... (Audio)
Son portait fait la couverture de Leaders. Depuis quelques semaines, les projecteurs de l’actualité sont braqués sur lui. Habib Jemli était il y a quelques semaines un illustre inconnu. Seuls quelques initiés de la chose politique se souviennent vaguement de ce sexagénaire discret qui avait occupé le poste de secrétaire d’Etat à l’agriculture dans le gouvernement Jebali « j’étais le seul à avoir terminé mon mandat », nous confiera-t-il, non sans fierté. C’est lui que le président d’Ennahdha a choisi pour former le nouveau gouvernement. Une tâche périlleuse pour Habib Jemli. L’annonce de cette désignation a surpris tout le monde y compris l’intéressé. Après avoir hésité un moment, il s’est résolu à aller au charbon. Contrairement à ce qu’on a avancé, il peut se prévaloir d’une longue expérience acquise dans les différents postes qu’il a occupés dans l’administration et dans le secteur privé. Pendant deux heures, le chef de gouvernement désigné se livrera à Leaders de bonne grâce, comme il ne l’avait jamais fait, sur sa vie privée, ses parents, sa famille, nous dévoilera sa démarche pour former le gouvernement, nous expliquera sa vision pour le pays. Il reconnaîtra que la tâche est ardue, mais non impossible. En tout cas, il tentera de faire justice de toutes les rumeurs malintentionnées, de l’image caricaturale qu’on tente de lui accoler. Au final, qu’on soit d’accord ou non avec lui on est impressionné par son solide bon sens qui fleure bon le terroir, cette force de conviction qui se dégage de lui. A aucun moment, il n’a paru abattu par les difficultés qu’il a rencontrées depuis le début de sa mission. Est-ce de l’autosuggestion, pour se donner confiance? «C’est de l’optimisme de volonté et de raison à la fois», rectifie-t-il.7
Les premiers jours de Kaïs Saïed à Carthage, l'entente entre Ghannouchi et Chahed
La revue s’intéresse également aux premiers jours de Kaïs Saïed à Carthage, vous révèlera comment il a été sollicité pour devenir gouverneur, chef cabinet et conseiller Ben Ali et vous dévoilera les raisons de » la parfaite entente entre Ghannouchi et Chahed ».
Yadh Ben Achour revient sur les révolutions arabes, leur présent et leur avenir
Dans une longue interview, le Professeur Yadh Ben Achour revient sur ses rapports conflictuels avec l’ancien régime, l’épisode de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, le lignage des Ben Achour, les démêlés de sa famille avec les différents régimes, son éducation, ses maîtres, avant de nous livrer ses appréciations sur les révolutions arabes et notamment tunisienne, leur présent et leur avenir.
Les mystiques soufis et Sidi Bou Saïd
Personnages bien inspirés s’il en est, les mystiques soufis avaient le don de choisir comme lieu de retraite des sites d’une grande beauté. A la charnière des XIIe et XIIIe siècles, Abou Saïd Khalaf ibn Yahia Al Tamîmî al Béjî (1156-1231), plus connu sous le nom de Sidi Bou Saïd, ne fit pas exception à la règle, lui qui aimait à se retirer pour la prière et la méditation sur le promontoire qui domine le magnifique panorama du golfe de Tunis. Pour comprendre ce qu’avait alors de saisissant cette région, Mohamed Aziz Ben Achour nous invite à imaginer, ce qu’était au Moyen Âge la région comprise entre Carthage et Gammarth, connue jadis sous les toponymes de Marsa Ibn Abdoun et Marsa al Jarrah.
Situées à une dizaine de kilomètres au nord de Béja, sur la route qui mène à Mateur se trouvent les ruines Henchir El Faouar, un site archéologique qui a subi l’outrage de l’homme et du temps. Notre la plume magique de collaborateur Ammar Mahjoubi, nous en décrit les composantes.
Rafik Derragi a lu pour vous le livre de Abderrahman Beggar « Hédi Bouraoui, Poaimer autrement ».
Enfin, sa fille Molka Chady, et les Professeurs Rachid Mechmech et Hachemi Louzir rendent hommage à l’éminent Pasteurien, le Pr Amor Chadli qui nous a quittés dernièrement.
Sommaire
Opinion
• La difficile marche vers une république du bien-être collectif
Par Riadh Zghal
En couverture
• Kaïs Saïed : premiers jours à Carthage
• Habib Jemli j’y parviendrai
• Ghannouchi : secrets de jeunesse
Nation
• Yadh Ben Achour «Le peuple veut». Démocratie et révolution en pays d’islam
Par Thierry Fabre
Chronique
• La situation économique et le mauvais diagnostic
Par Habib Touhami
Economie
• Taoufik Blidi : le plus chinois des Tunisiens à Shenzhen et Guangzhou
• PPP : et si la troisième voie était l’unique recours ?
• La 33e édition du SIB Telecom : une référence des IT en Tunisie
• Le secteur bancaire tunisien à l’épreuve de la transformation digitale
Style
• 2020 arrive à grands pas
Société
• Pretoria la capitale administrative de l’Afrique du Sud
Par Taoufik Habaieb
• Soufisme, villégiature et culture: Sidi Bou Saïd el Béji et son promontoire
Par Mohamed El Aziz Ben Achour
• Henchir el-Faouar : la cité antique des Belalitani Maiores
Par Ammar Mahjoubi
• Un nouveau livre d’Abderrahman Beggar
Hédi Bouraoui, poaimer autrement: la lecture de Rafik Darragi
• Le Pr Amor Chadli, l’illustre Pasteurien
Billet
• J’y suis, j’y reste
Par Hédi Béhi
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