Saïda Chedlia Caïd Essebsi: Si Béji, un mari et un père exceptionnel (Photos)
Cet article avait été rédigé en novembre 2014, avant les élections présidentielles, remportées par le président Béji Caïd Essebsi. Il a été publié dans Leaders Magazine N° 43, du mois de décembre 2014. Gardant aujourd’hui toute son actualité, nous le reproduisons..
"Jétais très jeune et lui encore étudiant à Paris. J’allais en été chez ma tante et il était là en train de jouer aux cartes. Cela a commencé ainsi. A son retour en Tunisie, nous nous sommes mariés en 1958 et cela fait maintenant 57 ans (en 2014) de pur bonheur».
Saïda Chedlia, l’épouse de Béji Caïd Essebsi, baigne dans ce bonheur, comme si les trois saints, Saida Manoubia, Belhassen Chedly et Sidi Bou Said El Béji, veillaient sur elle. Simple et raffinée, elle a hérité de ses parents, les Farhat, beaucoup de courtoisie et de générosité et d’un cousin à son père, Me Salah Farhat, fondateur du Destour, le décodage de la politique, même si elle ne s’y immisce guère. Mais aussi, d’une petite sénia à La Soukra où elle aime continuer à résider.
«Sil Béji, nous dit-elle, est un mari exceptionnel, un père exceptionnel, toujours affectueux, toujours responsable. Il a ce don rare de faire régner autour de nous une ambiance familiale des plus cordiales, des plus agréables. Même dans les moments difficiles, il est toujours apaisant, rassurant. Quand je m’inquiète pour quelque chose, il parvient rapidement à dissiper mes craintes: “Hadra Fargha!“, me lance-t-il. Il est rarement perturbé par les choses et gère tout à froid».
«Nous vivons une vie très simple, très familiale, poursuit-elle. Lève-tôt, il n’est pas exigeant à la maison, même s’il est rigoureux. Sil Béji a toujours mené une vie saine».
Aller s’installer au palais de Carthage s’il est élu ? «Ce sera très difficile pour moi, nous confie-t-elle ! C’est trop grand pour moi et puis, ce n’est pas notre genre du tout. Je ne pourrais pas vivre sans avoir mes enfants et petits-enfants, notre famille autour de moi. Sil Béji aussi. Je pourrais m’y rendre pour des cérémonies officielles, mais y habiter, non !». En fait, ses quatre enfants sont toujours près d’elle. Deux garçons, Hafedh, chef d’entreprise, et Khalil, dans l’agriculture. Et deux filles, Amel, dans l’évènementiel, et Salwa, architecte. Ils lui ont donné huit petits-enfants. Mais, il y a aussi le reste de la famille toujours présent.
Est-ce que Sil Béji la consulte avant de prendre une décision? «On se dit tout et il me demande toujours mon avis. Cette fois-ci, j’ai senti qu’il avait tellement envie de sauver la Tunisie que je ne pouvais pas l’en empêcher. Il faut bien faire des sacrifices, quand c’est de la patrie qu’il s’agit. Depuis lors, je réalise l’ampleur des mesures de sécurité nécessaires, mais nous essayons de garder le même rythme de vie».
Leaders N°43 Décembre 2014
PDF: https://www.leaders.com.tn/uploads/mensuel/pdf/20160511191342__leaders-n-43.pdf
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Tous mes cordiales pour toutes sa familles et le peuple tunisiens inchalah ce qui vient après lui soit à la hauteur