Doyen des sportifs de Sfax, Habib Marzouk nous quitte
Figure marquante du sport en général et du football en particulier, Habib Marzouk vient de s’éteindre. Professeur d’éducation physique, après avoir footballeur talentueux au Club Tunisien, l’ancêtre du CSS, dirigeant sportif, doublé d'un militant patriotique, organisateur des spectacles de mouvements d’ensemble lors des manifestations nationales, il était incontournables. Son franc-parler, son sens de l’amitié, sa fine connaissance des arcanes du sport tunisien et de ses acteurs avaient fait de lui, le connaisseur, le commentateur avisé, la référence, l’ami de tous. En ami fidèle, témoin d’une bonne partie de son parcours, Dr Mohamed Aloulou, ancien président du CSS et adjoint au Maire de Sfax, ne pouvait être plus éloquent dans l’hommage qu’il lui a rendu.
Lorsque le Club Tunisien natif de 1928 et ancêtre du CSS avait 18 ans d'âge, le jeune Habib Marzouk en avait 19. Il faisait partie de l'équipe de football senior qui fêtait alors son accession en première division dans la ligue de Tunisie de la Fédération Française de Football Amateur.
Tout au long de sa vie, il a accompli un parcours exceptionnel de patriote exemplaire et de sportif accompli. Dans le Sport il a pratiqué, encadré et enseigné dans diverses disciplines. Il s'est distingué en athlétisme, en culturisme, en natation, en waterpolo et surtout en football comme joueur et entraîneur.
Dans Sfax sa ville de toujours il laisse le souvenir d'un homme cultivé et affable, beau parleur et de bonne compagnie. Il était apprécié pour sa connaissance de l'histoire contemporaine de Sfax dont il avait le chic de relater les événements dans un verbe facile empreint de finesses et teinté d'humour.
Jusqu'au dernier jour, il a gardé sa silhouette athlétique, sa démarche fière et son infaillible élégance. Il a surtout su conserver l'estime de tous et l'affection de ses innombrables amis. Adieu, grand frère...
Repose en paix, inoubliable ami
Dr Mohamed Aloulou
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Feu Habib Marzouq a effectivement été pour beaucoup dans le développement du sport à Sfax. Je me souviens fort bien de lui en raison, notamment, des liens d'amitié et d'affection qui l'unissaient à mon père, Ali Bouhamed. Allah yarhmou wi n3amou !