Le cinéma tunisien en apothéose à Paris au siège de l'UNESCO (Album Photos)

La cérémonie d'ouverture de la première édition de "Fenêtres sur le Cinéma de Tunisie" s’est tenue lundi soir à la maison de l’UNESCO à Paris. Devant un public nombreux composé de diplomates, de haut cadres de l'UNESCO et de l'OIF, de passionnés de cinéma ainsi que de membres de la communauté tunisienne.

Ghazi Gherairi, Ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO, a prononcé les mots d’ouverture en soulignant la volonté de la Délégation de Tunisie d’offrir au cinéma tunisien une date fixe au mois de décembre de chaque année sur l’agenda parisien. Se félicitant de l’embellie que connait le cinéma et soulignant la relève qui est en train de s’opérer dans le respect des fondateurs et pionniers du cinéma tunisien avec ce qu’elle apporte de renouvellement dans les techniques d’expression cinématographique. « Elle s'accompagne aussi, avait-il relevé, par une grande variété des techniques et des thèmes traités dans ces films qu’ils soient longs ou courts. Nous pouvons d'ailleurs, sans grand risque d'erreur troquer le singulier de l'école de Tunis par un juste pluriel d'écoles tunisiennes du cinéma ».

Pour sa part Mme Chiraz Laâtiri, directrice du CNCI, a relevé l'importance de renforcer la présence du cinéma tunisien dans les grandes places culturelles internationales. Elle a également formulé le vœu de voir cette première édition suivie par une deuxième en 2019.

Quant à la directrice générale de l'UNESCO, Mme Audrey Azoulay, intervenant lors de cette cérémonie avait rappelé que le monde regarde ce qui se passe en Tunisie avec intérêt et admiration tant sur le plan de la construction démocratique que celui de la consolidation des libertés notamment celles de la Femme. Elle a dit sa joie de voir ces belles fenêtres sur le cinéma tunisien s'ouvrir à la place Fontenoy au siège de L'UNESCO.

Après un bref intermède musical, le film AlJaida de Salma Baccar a été projeté au grand bonheur des centaines de présents qui n'ont pas manqué de gratifier son héroïne Fatma ben Saïdane d'une standing ovation.

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