Kais Ben Slama : Réponse aux accusations non fondées de Khaled Chaabane
Je suis depuis 2011 maître-assistant en civilisation allemande. Il travaille depuis 2015 à l’Institut Supérieur des Sciences Humaines de Medenine (Université de Gabès). En 2017, j'ai présenté un dossier d’habilitation à l’Université de Gabès. Le travail de longue haleine intitulé «Muhammed Ali El-Hammi zwischen Tunis und Berlin 1919-1924» (Mohammed Ali El-Hammi entre Tunis et Berlin 1919-1924) présenté dans ce dossier a fait dernièrement (Leaders du 4 septembre 2018) l’objet d’une attaque de nature personnelle et tendancieuse de la part de Khaled Chaabane, un maître-assistant retraité de la Faculté des Lettres de la Manouba. Cette attaque met en question le côté scientifique de l’ouvrage su-mentionné et fait appel à «la Fédération Générale de l'Enseignement Supérieur, relevant de l'UGTT, ainsi qu'à l’ATDVU qu’elles redoublent d'efforts et contrecarrent toutes velléités de pratiques frauduleuses, qui ont le vent en poupe de nos jours et risquent de plonger le système de notre enseignement supérieur dans un gouffre de médiocrité et d'ignorance», selon ses propres propos.
En affichant ma photo à la manière des films western «wanted» on dirait que monsieur Khaled chaabane me présente devant un tribunal d’inquisition!
En m’accusant de plagiat et d’insulte à «la science et l’éthique académique», monsieur Khaled Chabaane s’est permis de jouer le rôle d’une commission scientifique traitant d’avance et d’une manière très spectaculaire le dossier d’une habilitation. La nature de cette pratique de lobbying qui me paraît très personnelle, idéologique et dogmatique me rappelle les pratiques de l’inquisition de l’église. Il s’agit de diffamations, d’attaques non fondées et d’injures de nature personnelle que je n’arrive pas à concevoir.
Je tiens à rappeler que les compétences scientifiques de monsieur Khaled Chaabane ne lui permettent pas d’évaluer ni de remplacer une commission d’habilitation! Elle seule est sensée être responsable de l’examen et de l’évaluation de mon travail.
Je tiens à rappeler aussi que «la petite université» de Paderborn selon les propos de monsieur Khaled Chaabane n’a cessé depuis 2012 jusqu’à nos jours de financer les séjours de recherches des collègues, des doctorants et des étudiants tunisiens! Autrement dit, cette université a joué un rôle majeur dans le développement non seulement de la germanistique tunisienne, mais aussi des autres disciplines. Ce monsieur a eu l’audace à mettre les compétences scientifiques de cette université en question. C’est grâce aux services de cette «petite université» (selon le collègue!) que j’ai pu avoir accès à plusieurs bibliothèques allemandes entre autres celle des universités de Humbold, de Dresde, de Kassel… et enfin au centre de recherche sur l’orient (ZMO). Ne s’agit-il pas là d’un geste d’ingratitude de la part de ce monsieur!
En définitif le contenu de l’ouvrage qui porte sur un sujet polémique, d’où d’ailleurs son originalité, suscite un débat scientifique entre connaisseurs.
Kais Ben Slama
Universitaire
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Maintenant que j'ai pu lire "le travail de longue haleine" De Kais Ben Slama, je peux dire ce qui suit. Au lieu de répondre aux critiques acerbes formulées par Khaled Chaabane (tant sur le plan scientifique que thématique), Kais Ben Slama crie au petit "maître-assistant retraité", défend la réputation scientifique de l'université de Paderborn que Chaabane n'a nullement mis en cause et fait l'éloge de ce lieu du savoir rien que parce qu'il a mis et met à la disposition de nos étudiants quelques sous pour faire de la recherche. Et alors? Même là nous sommes des hypocrites et des khobzistes jusqu'à la moelle épinière. Le "travail" de Ben Slama sonne creux, est un ensemble de blocs plagiés via la paraphrase camouflée. Il ne peut être considéré comme un pas précurseur ou même une recherche de niveau passable. C'est une catastrophe. Un Tunisien se rend en Allemagne et en revient après quatre ou cinq ans un pour fonder le syndicat tunisien. A-t-il écrit un seul mot sur son séjour là-bas? Comment dans ce cas parler de germanistique? Si au moins Si El Hammi s'est exprimé sur son séjour, si au moins il a laissé une trace. Mais que voulez-vous? Quand on n'a rien à dire en "germanistique", on a recours à El Hammi. Les Allemands vont dire poliment: oh, que c'est intéressant. Les Tunisiens ne comprendront point un texte écrit en allemand, même s'il a été sorti à propres frais dans une imprimerie à Kelibia. Si Ben Slama a pillé tous les documents (Höpp, etc.) (surtout pas d'internet: Google et autres moteurs de recherche sont dévastateurs!) pour les RE -PRESENTER en brouillant les traces au point de devenir méconnaissables. Sauf que le style du texte publié ici par Ben Slama me rappelle le déjà-vu, disons: le déjà-lu. Quant à Paderborn et la science: C'est là toute une histoire...
Cette polemique existe parce que Leaders ne fait pas suffisamment dilligence avant de publier ce que les gens leur envoient! A moins que le texte fasse preuve de grande pedagogie, les discussion techniques et scientifiques n'ont pas de place dans un journal grand publique. Encore mois les querelles entre academiciens.
Soyons logiques. Je ne trouve dans cette réplique aucune réponse aux accusations formulées par Khaled Chabaane. A). La photo "wanted" émane de la couverture du "livre" de Ben Slama. B). La compétence scientifique est une chose, une commission en est une autre. Et "un maître-assistant retraité" n'a rien à chercher dans tout ceci. C). Que M. Ben Slama cesse de dire que l'université de Paderborn est connue par sa science parce qu'elle lui donne de l'argent! La mendicité n'engendre que la médiocrité. Chabaane n'a rien dit de mal de cette université mais, disons le, elle est loin de s'intéresser à El Hammi.